Le
Père Noël m'a dit…
- Et pour mes copines aussi ! l'interrompt Valentine.
- Pour
Valentine... et ses copines, bien sûr ! Au revoir, mon
petit.
Valentine repose lentement le combiné. Elle a le cœur qui bat très fort.
- J'ai parlé au Père Noël. Et... le Père Noël m'a parlé... Et il m'a dit...
Machinalement, elle passe plusieurs fois sa langue sur ses lèvres, comme un chaton qui se pourlèche les babines.
- Ce sera mon secret, murmure Valentine. Je n'en parlerai à personne, pas même à Aurélie, qui est pourtant ma meilleure copine.
Elle compte lentement le nombre de jours qui restent avant Noël :
- Trois, quatre, cinq... Cinq ? Chouette ! Plus qu'une main à attendre, s'écrie-t-elle, ravie.
Au matin du 25 décembre, dans le dortoir des Marmottes, Valentine est la première à ouvrir les yeux.
- Ma peluche ! s'écrie-t-elle, jaillissant comme un diable de sous les couvertures.
Elle court de lit en lit réveiller ses copines.
- Aurélie ! Laïla ! Fatoumata ! Levez-vous ! Le Père Noël est passé !
- Ça va pas la tête ! Il fait encore nuit ! gémit Aurélie.
- Laisse-nous dormir ! proteste Fatoumata.
- Pour ce qu'ils sont beaux, les cadeaux du foyer, grogne Laïla en replongeant sous les couvertures. Valentine les secoue comme des pruniers :
- Debout ! Debout ! Debout ! J'ai parlé personnellement au Père Noël, leur apprend Valentine.
- Je ne te crois pas ! dit Aurélie en sautant de son lit.
- Si, si ! Il a promis une peluche pour nous toutes.
Les petits pieds nus descendent l'escalier quatre à quatre.
En pénétrant dans le grand réfectoire, les fillettes restent figées d'émerveillement.
Valentine repose lentement le combiné. Elle a le cœur qui bat très fort.
- J'ai parlé au Père Noël. Et... le Père Noël m'a parlé... Et il m'a dit...
Machinalement, elle passe plusieurs fois sa langue sur ses lèvres, comme un chaton qui se pourlèche les babines.
- Ce sera mon secret, murmure Valentine. Je n'en parlerai à personne, pas même à Aurélie, qui est pourtant ma meilleure copine.
Elle compte lentement le nombre de jours qui restent avant Noël :
- Trois, quatre, cinq... Cinq ? Chouette ! Plus qu'une main à attendre, s'écrie-t-elle, ravie.
Au matin du 25 décembre, dans le dortoir des Marmottes, Valentine est la première à ouvrir les yeux.
- Ma peluche ! s'écrie-t-elle, jaillissant comme un diable de sous les couvertures.
Elle court de lit en lit réveiller ses copines.
- Aurélie ! Laïla ! Fatoumata ! Levez-vous ! Le Père Noël est passé !
- Ça va pas la tête ! Il fait encore nuit ! gémit Aurélie.
- Laisse-nous dormir ! proteste Fatoumata.
- Pour ce qu'ils sont beaux, les cadeaux du foyer, grogne Laïla en replongeant sous les couvertures. Valentine les secoue comme des pruniers :
- Debout ! Debout ! Debout ! J'ai parlé personnellement au Père Noël, leur apprend Valentine.
- Je ne te crois pas ! dit Aurélie en sautant de son lit.
- Si, si ! Il a promis une peluche pour nous toutes.
Les petits pieds nus descendent l'escalier quatre à quatre.
En pénétrant dans le grand réfectoire, les fillettes restent figées d'émerveillement.
Au
pied du sapin illuminé, un gros chien blanc, la langue pendante,
attend, sagement assis sur son derrière. Accroché à son collier,
il a une pancarte sur laquelle est écrit :
"Je m'appelle Pattemouille... Joyeux Noël, les filles !"
- Whouaf, whouaf, whouaf ! aboie joyeusement l'énorme boule de poils blancs en levant une patte pour les saluer.
- Une peluche pour de vrai !
Valentine et ses copines se précipitent sur le magnifique chien de berger à poils longs, l'embrassent, l'étouffent de caresses.
- Joyeux Noël, Pattemouille !
Depuis, au foyer "Les Primevères", quand un nouveau, pour faire le malin, déclare avec assurance :
"Eh, vous savez quoi ? Eh ben, le Père Noël, ça n'existe pas !"
Tous les gosses du foyer éclatent de rire :
- Oh lui, hé ! Sûr qu'il existe ! Même que Valentine, eh ben, elle a son numéro !
"Je m'appelle Pattemouille... Joyeux Noël, les filles !"
- Whouaf, whouaf, whouaf ! aboie joyeusement l'énorme boule de poils blancs en levant une patte pour les saluer.
- Une peluche pour de vrai !
Valentine et ses copines se précipitent sur le magnifique chien de berger à poils longs, l'embrassent, l'étouffent de caresses.
- Joyeux Noël, Pattemouille !
Depuis, au foyer "Les Primevères", quand un nouveau, pour faire le malin, déclare avec assurance :
"Eh, vous savez quoi ? Eh ben, le Père Noël, ça n'existe pas !"
Tous les gosses du foyer éclatent de rire :
- Oh lui, hé ! Sûr qu'il existe ! Même que Valentine, eh ben, elle a son numéro !
(F I N)
(Source : chez.le.pere.noel.free.fr)
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