Jean-Baptiste Albertini : Il naît le 10 mars 1921 à Rutali (Haute Corse).
Il est le fils de François Albertini et de Jeanne Cordoliani. Il est
cultivateur domicilié rue Walter Scott, villa « Sole Mio », à Cannes (Alpes-Maritimes).
Membre des F.F.I., il est arrêté dans la nuit du 27 au 28 juillet 1944
par le G.A. - P.P.F. cannois et livré à la Gestapo. Il est emprisonné
dans les cellules de la villa Montfleury, siège de la Gestapo cannoise.
Il est torturé. Il est assassiné avec 7 autres résistants au sous-sol de
la villa Montfleury le 15 août 1944. Son nom est inscrit sur la stèle
commémorative de la villa Montfleury à Cannes (Alpes-Maritimes), sur le Monument Aux Morts de Cannes (Alpes-Maritimes) et sur le monument aux morts de Rutali (Haute Corse). Il est reconnu Mort pour la France.
"L'armistice du 22 juin 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse furent créés comme une sorte de substitut le . Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord
française en âge (20 ans) d'accomplir leurs obligations militaires y
étaient incorporés pour un stage de six mois. Ils vivaient en camps près
de la nature, à la manière du scoutisme,
mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux
d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire.
Ils étaient encadrés par des officiers d'active et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants
formés pendant la guerre de 1939-1940. À partir de 1941 l'obligation
des chantiers de jeunesse est étendue à tous les Français de zone libre devant accomplir leurs obligations militaires pour 8 mois" Wikipédia.
Sur cette photo du chantier de jeunesse du camp d'Agay dans le Var en 1942-43, Jean Albertini, le frère d'Étienne, de Julien et de Raymond, est le deuxième, debout, à gauche. A son côté, le troisième à gauche, est l'abbé Albertini de Loretu, qui fut longtemps le curé de Rutali où il a laissé un très bon souvenir.
Jean Albertini ne se doutait pas que deux ans plus tard, il serait arrêté et assassiné par la gestapo à Cannes.
Une place du village lui a été dédiée.
RIP! Sans haine, N'oublions jamais!
RépondreSupprimerJe m'explique: n'oublions jamais notre Histoire, et les héros qui ont dit Non, au péril de leur vie. Nous leur devons beaucoup.
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