Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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Clarice Strozzi (1542 ) Le Titien "une telle chose (...)mérite d'être placée au -dessus de toutes les peintures"écrivit l'Aretin au vu de ce portrait. Titien apparaît la comme le premier grand portraitiste de l'enfance . Merci.
Clarice Strozzi était une Médicis, famille rivale des Strozzi qui était la famille la plus riche de Florence et rivale (puis par la suite alliée) des Médicis. Période passionnante de l'histoire de Florence avec ses rivalités politiques.
Ils m'ont dit, Ébrouant leurs petites narines fougueuses : "Chantons la vie" - Chantons la vie, si vous voulez ; Je m'embarque avec vous sur le fleuve de joie.
Des villages, avons passé, Et des chesnaies et des aunaies, Et des pâturages et des haies, Et des villages et des villes.
Le Peuple vient, le peuple va,cm76rbrp Achète, vend, et puis s'en va.
Le peuple grouille dans les rues Le soir, son travail fini.
Les garçons agacent les filles, Les vieux se soûlent dans les bars.
Versez, gloires de lumières, Versez la pluie de vos rayons, Sur ces héros dépenaillés.
Sculptez leurs faces amaigries, Leurs mains posées sur leurs genoux.
Dessinez-leur crûment leurs femmes avachies, Et leurs petits enfants baveux.
Allez battre les murs galeux de leurs usines ; Allez fouiller les coins moisis de leurs taudis ;
Et jetez les éclairs de vos flammes féroces Sur les passants heureux qui s'avancent là-bas.
Les beaux messieurs vont en voiture Avec leurs petits et leurs dames.
Les beaux messieurs s'en vont au bois Pour respirer le soir venu.
Les beaux messieurs haut-cravatés Vous dévisagent et vous toisent.
Ouvriers qui les nourrissez, Qu'allez-vous faire, qu'allez-vous faire ?
Le peuple vient, le peuple va, Boit des amers et puis s'en va.
Le peuple grouille dans la rue, Et n'est pas là pour s'indigner.
Les garçons agacent les filles. Les phonographes nazillent, Et vous riez !... et vous riez !...
Clarice Strozzi (1542 ) Le Titien "une telle chose (...)mérite d'être placée au -dessus de toutes les peintures"écrivit l'Aretin au vu de ce portrait.
RépondreSupprimerTitien apparaît la comme le premier grand portraitiste de l'enfance .
Merci.
Clarice Strozzi était une Médicis, famille rivale des Strozzi qui était la famille la plus riche de Florence et rivale (puis par la suite alliée) des Médicis.
RépondreSupprimerPériode passionnante de l'histoire de Florence avec ses rivalités politiques.
RépondreSupprimerEt vous riez !...
Ils m'ont dit,
Ébrouant leurs petites narines fougueuses :
"Chantons la vie"
- Chantons la vie, si vous voulez ;
Je m'embarque avec vous sur le fleuve de joie.
Des villages, avons passé,
Et des chesnaies et des aunaies,
Et des pâturages et des haies,
Et des villages et des villes.
Le Peuple vient, le peuple va,cm76rbrp
Achète, vend, et puis s'en va.
Le peuple grouille dans les rues
Le soir, son travail fini.
Les garçons agacent les filles,
Les vieux se soûlent dans les bars.
Versez, gloires de lumières,
Versez la pluie de vos rayons,
Sur ces héros dépenaillés.
Sculptez leurs faces amaigries,
Leurs mains posées sur leurs genoux.
Dessinez-leur crûment leurs femmes avachies,
Et leurs petits enfants baveux.
Allez battre les murs galeux de leurs usines ;
Allez fouiller les coins moisis de leurs taudis ;
Et jetez les éclairs de vos flammes féroces
Sur les passants heureux qui s'avancent là-bas.
Les beaux messieurs vont en voiture
Avec leurs petits et leurs dames.
Les beaux messieurs s'en vont au bois
Pour respirer le soir venu.
Les beaux messieurs haut-cravatés
Vous dévisagent et vous toisent.
Ouvriers qui les nourrissez,
Qu'allez-vous faire, qu'allez-vous faire ?
Le peuple vient, le peuple va,
Boit des amers et puis s'en va.
Le peuple grouille dans la rue,
Et n'est pas là pour s'indigner.
Les garçons agacent les filles.
Les phonographes nazillent,
Et vous riez !... et vous riez !...
Et vous riez.
André SPIRE
Poésie d'actualité.
RépondreSupprimerJe peux ne pas aimer ?
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