vendredi 8 mars 2019

MUSÉE du "carédar"... [LEYSTER-La Joyeuse Compagnie_1629]

Judith LEYSTER
"La Joyeuse Compagnie"_1629
Huile sur toile. (68 cm X 55 cm)
Paris, Musée du Louvre.
"carédar-340"
Quand en 1893 le musée du Louvre fit l'acquisition de l'œuvre intitulée "La Joyeuse Compagnie", elle était signée Frans Hals. Cette signature était fausse, elle avait été rajoutée ! Les restaurateurs la grattèrent avec précaution… apparurent alors deux lettres : "J L" suivies d'une étoile. Après enquête, on découvre qu'il s'agit d'une certaine Judith Leyster. En néerlandais, son nom de famille ressemble à "étoile polaire", d’où sa signature. Mais en cette fin de XIXe siècle, on ne sait rien d’elle ! Grâce à leurs recherches, les historiens de l'art découvrent que l’artiste travaillait dans les années 1630, comme Hals. Sauf qu’à l’époque, elle n’était pas dans l’ombre de son confrère ! À 24 ans, Leyster était à la tête d’un atelier florissant. Elle s’entourait de plusieurs assistants pour répondre à ses nombreuses commandes.
Elle faisait également partie de la prestigieuse corporation des peintres de sa ville. Mais la postérité a retenu le nom de Frans Hals et le sien a été oublié. Après la mort de Leyster, nombre de ses œuvres sont attribuées à Hals. Leur qualité est telle qu'on les pensait de la main de son célèbre confrère. Sans doute s'agissait-il aussi d'augmenter leur valeur sur le marché de l'art...
Heureusement, grâce à l’achat du Louvre, le travail de Judith Leyster est redécouvert. Les chercheurs ont pu partir en quête de sa signature dans les œuvres dites de Frans Hals… et lui ont ainsi rendu une vingtaine de tableaux !
(Source : Artips)

Judith LEYSTER
"Autoportrait"_v. 1630
Judith Jans LEYSTER ou Leijster (1609 - 1660) est une peintre néerlandaise.
Judith Leyster s’est exprimée dans une variété de sujets tels que les sujets de genre, les portraits et les natures mortes. Elle a particulièrement innové dans le domaine des scènes domestiques avec ses scènes paisibles de femmes à la maison, dont le thème ne deviendra populaire en Hollande que dans les années 1650. Beaucoup de ses autres réalisations sont de nature semblable à celles de plusieurs de ses contemporains comme Hals, ter Brugghen, van Honthorst, Steen et les caravagistes d’Utrecht. De telles peintures de genre, généralement de tavernes et d’autres scènes de divertissement, ont satisfait le goût et les intérêts d’une partie croissante de la bourgeoisie néerlandaise. 

2 commentaires:

  1. Aimer ,boire et chanter........et l'âme du violon......

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  2. Belle illustration de cette "journée des droits des femmes."

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