Judith LEYSTER
"La Joyeuse Compagnie"_1629
Huile sur toile. (68 cm X 55 cm)
Paris, Musée du Louvre.
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"carédar-340" |
Quand en 1893 le musée du Louvre fit l'acquisition de l'œuvre intitulée "La Joyeuse Compagnie", elle était signée Frans Hals. Cette signature était fausse, elle avait été rajoutée ! Les restaurateurs la grattèrent avec précaution… apparurent alors deux lettres : "J L" suivies d'une étoile. Après
enquête, on découvre qu'il s'agit d'une certaine Judith Leyster. En
néerlandais, son nom de famille ressemble à "étoile polaire",
d’où sa signature. Mais en cette fin de XIXe siècle, on ne sait
rien d’elle ! Grâce à leurs recherches, les historiens de l'art
découvrent que l’artiste travaillait dans les années 1630, comme
Hals. Sauf qu’à l’époque, elle n’était pas dans l’ombre de
son confrère ! À 24 ans, Leyster était à la tête d’un atelier
florissant. Elle s’entourait de plusieurs assistants pour répondre
à ses nombreuses commandes.
Elle
faisait également partie de la prestigieuse corporation des peintres
de sa ville. Mais la postérité a retenu le nom de Frans Hals et le
sien a été oublié. Après la mort de Leyster, nombre de ses œuvres
sont attribuées à Hals. Leur qualité est telle qu'on les pensait
de la main de son célèbre confrère. Sans doute s'agissait-il aussi
d'augmenter leur valeur sur le marché de l'art...
Heureusement,
grâce à l’achat du Louvre, le travail de Judith Leyster est
redécouvert. Les chercheurs ont pu partir en quête de sa signature
dans les œuvres dites de Frans Hals… et lui ont ainsi rendu une
vingtaine de tableaux !
(Source :
Artips)
Judith LEYSTER
"Autoportrait"_v. 1630
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Judith
Jans LEYSTER ou Leijster (1609 - 1660) est une peintre
néerlandaise.
Judith
Leyster s’est exprimée dans une variété de sujets tels que les
sujets de genre, les portraits et les natures mortes. Elle a
particulièrement innové dans le domaine des scènes domestiques
avec ses scènes paisibles de femmes à la maison, dont le thème ne
deviendra populaire en Hollande que dans les années 1650. Beaucoup
de ses autres réalisations sont de nature semblable à celles de
plusieurs de ses contemporains comme Hals, ter Brugghen, van
Honthorst, Steen et les caravagistes d’Utrecht. De telles peintures
de genre, généralement de tavernes et d’autres scènes de
divertissement, ont satisfait le goût et les intérêts d’une
partie croissante de la bourgeoisie néerlandaise.
Aimer ,boire et chanter........et l'âme du violon......
RépondreSupprimerBelle illustration de cette "journée des droits des femmes."
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