PISANELLO
"Portrait d'une jeune princesse"_v. 1435-40
Tempera sur bois. (43 cm X 30 cm)
Paris, musée du Louvre.
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"carédar-345" |
Plusieurs
hypothèses ont été avancées quant à l’identification de ce "Portrait d'une jeune princesse". Félix Ravaisson, conservateur au Louvre à l’époque de
l’achat du tableau, proposait d’y voir le portrait de Cecilia
Gonzaga en raison de la ressemblance avec la médaille exécutée par
Pisanello, également présentée dans la Galerie du temps. La
présence sur son vêtement d’un vase de cristal de roche cerclé
de perles et enchaîné par l’anse, contenant des rameaux de
chardon dont les racines percent la panse, emblème personnel de
Leonello d’Este, doit plutôt conduire à y voir une princesse de
la famille de ce dernier. Le brin de genévrier (ginevero) sur
l’encolure pourrait être une référence onomastique à Ginevra
d’Este, sa demi-sœur – mais il pourrait tout aussi bien
s’agir d’une référence à la paix – tandis que l’alternance
des trois couleurs des Gonzague (blanc, vert et rouge) sur les torsades de la robe permettrait d’identifier Margherita Gonzaga, son épouse,
ou mieux encore, Lucia d’Este, une autre de ses sœurs qui épouse
Carlo Gonzaga à l’âge de dix-huit ans en 1437.
La
princesse est représentée en buste, le visage de profil à la
manière des monnaies antiques et des médailles modernes, devant un
buisson fleuri selon une formule inédite dans l’art du portrait
autonome. Les œillets, traditionnellement liés aux fiançailles
et aux mariages, sont associés aux ancolies qui le sont à la
passion.
PISANELLO,
de son vrai nom Antonio di Puccio Pisano, ou Antonio di Puccio da
Cereto, né à Pise vers 1395 et mort à Rome vers 1455, est un
peintre, médailleur et enlumineur de la Renaissance italienne et du
Quattrocento, dernier représentant du style gothique international.
Formé probablement par Gentile da Fabriano, puis auprès
d’enlumineurs, il montre une prédilection pour l’ornementation
décorative et une certaine minutie naturaliste. Scènes
chevaleresques ou portraits d’aristocrates, ses thèmes reflètent
son intérêt pour la culture courtoise. Peintre itinérant, il
travaillera pour les familles princières, des Gonzague à Mantoue
aux Visconti à Milan, ou encore les Este à Ferrare.
Une pure merveille !portrait posthume s'il s'agit de Ginevra d'Este empoisonnée par son mari qui voulait épouser une autre femme .
RépondreSupprimerCouleurs symboliques ,le blanc ,la Foi ,le vert l'Esperance ,le rouge la Charité .Ancolies et œillets sont aussi symbole de douleur et de mort,
Et le papillon?
Je vois trois papillons, le plus beau est peut -être la symbolique de l'âme qui s'envole après la mort ?qu'en pense DD ?j'en profite pour la remercier de son magnifique Caredar ,ouverture sur la beaute et la connaissance de l'art sous toutes ses formes à différentes époques.A Rutaliblog et nulle part ailleurs .sf
RépondreSupprimerSi vous avez la chance d'aller à Vérone vous pourrez y voir un autre très beau portrait de Pisanello, il s'agit d'une fresque qui se trouve dans une des chapelles de la très belle église Sant'Anastasia : Saint Geaorges délivrant la princesse de Trébizonde,Théodora Comnène, fille de l'empereur byzantin Jean IV de Trébizonde
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