"Marmelade
de tomates vertes"
Ingrédients :
- Pour 1 kg de chair de tomates
vertes, 900 g de sucre, 2 citrons.
- Et pour les pots : alcool, papier ou paraffine ; couvercle ou cellophane.
Préparation :
1) Lavez, essuyez et coupez les tomates en rondelles après avoir enlevé leurs graines. Pesez-les et disposez-les en couches dans un grand saladier en alternant avec le sucre (900 g pour 1 kg de tomates égrenées). Laissez-les macérer ainsi pendant 12 h environ.
2) Ajoutez aux tomates le jus des deux citrons et le zeste d'un citron. Faites cuire, récipient couvert, à feu moyen. Contrôlez attentivement la cuisson, et tournez de temps en temps en écrasant les tomates grossièrement avec une fourchette.
3) Au bout de 1 h 30 environ, lorsque vous voyez que le mélange commence à épaissir, vérifiez la cuisson en faisant tomber une goutte de marmelade sur une assiette froide inclinée : elle doit figer immédiatement. Retirez le récipient du feu. Enlevez le zeste de citron.
4) Transvasez dans des pots ébouillantés et séchés en pressant avec une cuillère en bois. Laissez refroidir et couvrez d'un rond de papier imprégné d'alcool, puis hermétiquement en posant sur chaque pot un carré de cellophane humidifié, étiré vers le bas et maintenu par un élastique. Vous pouvez également isoler la marmelade à l'aide d'une couche de paraffine fondue. Rangez dans un endroit sec, frais, et à l'abri de la lumière avant ouverture.
NB : Vous pouvez remplacer le zeste de citron par une gousse de vanille fendue en deux dans la longueur.
- Et pour les pots : alcool, papier ou paraffine ; couvercle ou cellophane.
Préparation :
1) Lavez, essuyez et coupez les tomates en rondelles après avoir enlevé leurs graines. Pesez-les et disposez-les en couches dans un grand saladier en alternant avec le sucre (900 g pour 1 kg de tomates égrenées). Laissez-les macérer ainsi pendant 12 h environ.
2) Ajoutez aux tomates le jus des deux citrons et le zeste d'un citron. Faites cuire, récipient couvert, à feu moyen. Contrôlez attentivement la cuisson, et tournez de temps en temps en écrasant les tomates grossièrement avec une fourchette.
3) Au bout de 1 h 30 environ, lorsque vous voyez que le mélange commence à épaissir, vérifiez la cuisson en faisant tomber une goutte de marmelade sur une assiette froide inclinée : elle doit figer immédiatement. Retirez le récipient du feu. Enlevez le zeste de citron.
4) Transvasez dans des pots ébouillantés et séchés en pressant avec une cuillère en bois. Laissez refroidir et couvrez d'un rond de papier imprégné d'alcool, puis hermétiquement en posant sur chaque pot un carré de cellophane humidifié, étiré vers le bas et maintenu par un élastique. Vous pouvez également isoler la marmelade à l'aide d'une couche de paraffine fondue. Rangez dans un endroit sec, frais, et à l'abri de la lumière avant ouverture.
NB : Vous pouvez remplacer le zeste de citron par une gousse de vanille fendue en deux dans la longueur.
Olivier
de Serres parle en termes laudatifs des confitures : "Après
les provisions nécessaires, suivront les provisions utiles et
plaisantes ,c'est à dire les confitures afin qu'à la maison ne
manque aucune victuaille servant à nourrir le corps et repaître
l'esprit, double usage auquel sont utilement employées les
confitures. Car non seulement elles sustentent beaucoup les
bien-portants, mais leurs précieux goûts et facultés réconfortent
et réjouissent les malades. À tous elles donnent du
contentement par leurs
exquises préparations et les rares beautés qui apparaissent en cette excellente provision." (Olivier de Serres)
Dès 1350, indiquent Henri Gault et Christian Millau dans leur "Guide gourmand de la France", on prit l'habitude d'offrir des confitures aux juges qui vous avaient gagné votre procès .
Marie Stuart les appelait "des rayons de soleil mis en pot".
exquises préparations et les rares beautés qui apparaissent en cette excellente provision." (Olivier de Serres)
Dès 1350, indiquent Henri Gault et Christian Millau dans leur "Guide gourmand de la France", on prit l'habitude d'offrir des confitures aux juges qui vous avaient gagné votre procès .
Marie Stuart les appelait "des rayons de soleil mis en pot".
Victor HUGO (1802 - 1885)
RépondreSupprimerJeanne était au pain sec…
Jeanne était au pain sec dans le cabinet noir,
Pour un crime quelconque, et, manquant au devoir,
J'allai voir la proscrite en pleine forfaiture,
Et lui glissai dans l'ombre un pot de confiture
Contraire aux lois. Tous ceux sur qui, dans ma cité,
Repose le salut de la société,
S'indignèrent, et Jeanne a dit d'une voix douce :
- Je ne toucherai plus mon nez avec mon pouce ;
Je ne me ferai plus griffer par le minet.
Mais on s'est récrié : - Cette enfant vous connaît ;
Elle sait à quel point vous êtes faible et lâche.
Elle vous voit toujours rire quand on se fâche.
Pas de gouvernement possible. À chaque instant
L'ordre est troublé par vous ; le pouvoir se détend ;
Plus de règle. L'enfant n'a plus rien qui l'arrête.
Vous démolissez tout. - Et j'ai baissé la tête,
Et j'ai dit : - Je n'ai rien à répondre à cela,
J'ai tort. Oui, c'est avec ces indulgences-là
Qu'on a toujours conduit les peuples à leur perte.
Qu'on me mette au pain sec. - Vous le méritez, certe,
On vous y mettra. - Jeanne alors, dans son coin noir,
M'a dit tout bas, levant ses yeux si beaux à voir,
Pleins de l'autorité des douces créatures :
- Eh bien, moi, je t'irai porter des confitures.