Eduardo ARROYO
"El caballero español"_1970
Huile sur toile. (162 cm X 130,5 cm) Paris, Musée National d'Art Moderne, Centre Pompidou. |
"carédar-371" |
''El
Caballero espanõl''
représente un danseur de flamenco travesti en femme, au regard
aguicheur, dans une posture très cinématographique. Au-delà de la
représentation de ce personnage grotesque, c’est l’esprit
réactionnaire et misogyne du bourgeois sous le régime franquiste
qu’Arroyo tourne ici en dérision, dressant ainsi un portrait
cinglant de la société espagnole dans cette période sombre.
L’œuvre d’Arroyo, tout en s’inscrivant dans la tradition d’une
peinture dénonciatrice des massacres de l’histoire qui va de Goya
à Picasso, questionne les rôles du peintre dans la société et de
la peinture comme arme du militantisme.
(Eduardo
Gonzales-Rodriguez, dit) Eduardo
ARROYO a
vécu et travaillé à Madrid où il est né en 1937, en pleine guerre
civile. Il quitte l’Espagne franquiste en 1958 pour Paris. Parti
pour être journaliste mais fasciné par la force de persuasion des
images, il se tourne vers la peinture. Il tient sa première
exposition en 1961 à la galerie Claude Levin, à
l’initiative de Georges Detais, impressionné par son premier envoi
au Salon de la Jeune Peinture en 1960 et qui le soutient à ses
débuts.
L’œuvre d’Eduardo Arroyo est portée par une critique des pouvoirs et des traditions, une attention au quotidien et un humour permanent. Il établit des rapprochements visuels de mondes et de formes hétérogènes avec une redoutable précision. Le rôle du peintre dans la société ainsi que la situation de l’intellectuel exilé sont deux thèmes d’une grande importance dans l’œuvre d’Eduardo Arroyo.
Le retour en Espagne de l’artiste bouleverse sa peinture en désamorçant la dimension contestataire et accusatrice de son œuvre. Il redécouvre l’Espagne : "Nous voulions affirmer qu’un tableau peut avoir des connotations littéraires, symboliques, avec des sujets… Dans une attitude tout à fait provocatrice. Mais je maintiens encore aujourd’hui qu’un tableau est une surface où tout peut et doit se passer. Y compris l’anecdote et l’allusion littéraire." (Eduardo Arroyo)...
L’œuvre d’Eduardo Arroyo est portée par une critique des pouvoirs et des traditions, une attention au quotidien et un humour permanent. Il établit des rapprochements visuels de mondes et de formes hétérogènes avec une redoutable précision. Le rôle du peintre dans la société ainsi que la situation de l’intellectuel exilé sont deux thèmes d’une grande importance dans l’œuvre d’Eduardo Arroyo.
Le retour en Espagne de l’artiste bouleverse sa peinture en désamorçant la dimension contestataire et accusatrice de son œuvre. Il redécouvre l’Espagne : "Nous voulions affirmer qu’un tableau peut avoir des connotations littéraires, symboliques, avec des sujets… Dans une attitude tout à fait provocatrice. Mais je maintiens encore aujourd’hui qu’un tableau est une surface où tout peut et doit se passer. Y compris l’anecdote et l’allusion littéraire." (Eduardo Arroyo)...
L'artiste
Eduardo Arroyo, considéré comme l'une des principales figures de la
peinture espagnole, est décédé le dimanche 14 octobre à
l'âge de 81 ans à Madrid.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire