Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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Le vent souffle dans les branches Qui se déchirent et se déhanchent. Le tonnerre gronde,le ciel luit. La mer bondit et se déchaîne Grignote les rochers Et avance jusqu'à nos pieds. Le ciel pleure à chaudes larmes La terre tremble et crache des flammes La planète est en colère Victime de la folie des hommes Elle nous prévient et nous sermonne. Et Demain? Plus de fleurs dans les jardins Plus d'arbres dans les bois Plus d'oiseaux,plus d'humains, Plus de vie, Plus de jours Que des Nuits.
Octobre. Octobre, et son odeur de vent, de brou de noix, D'herbage, de fumée et de froides châtaignes, Répand comme un torrent l'alerte désarroi Du feuillage arraché et des fleurs qui s'éteignent. Dans l'éther frais et pur, et clair comme un couteau, Le soleil romanesque en hésitant arrive, Et sa paille dorée est comme un clair chapeau Dont les bords lumineux s'inclinent sur la rive... -Automne, quelle est donc votre séduction? Pourquoi, plus que l'été, engagez-vous à vivre? A. De Noailles.
Matin d'octobre C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain ; A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. On peut les suivre Du regard, en reconnaissant Le chêne à sa feuille de cuivre, L'érable à sa feuille de sang. Les dernières, les plus rouillées, Tombent des branches dépouillées; Mais ce n'est pas l'hiver encor. Une blonde lumière arrose La nature, et, dans l'air tout rose, On croirait qu'il neige de l'or.
Et Demain?
RépondreSupprimerLe vent souffle dans les branches
Qui se déchirent et se déhanchent.
Le tonnerre gronde,le ciel luit.
La mer bondit et se déchaîne
Grignote les rochers
Et avance jusqu'à nos pieds.
Le ciel pleure à chaudes larmes
La terre tremble et crache des flammes
La planète est en colère
Victime de la folie des hommes
Elle nous prévient et nous sermonne.
Et Demain?
Plus de fleurs dans les jardins
Plus d'arbres dans les bois
Plus d'oiseaux,plus d'humains,
Plus de vie,
Plus de jours
Que des Nuits.
Octobre.
RépondreSupprimerOctobre, et son odeur de vent, de brou de noix,
D'herbage, de fumée et de froides châtaignes,
Répand comme un torrent l'alerte désarroi
Du feuillage arraché et des fleurs qui s'éteignent.
Dans l'éther frais et pur, et clair comme un couteau,
Le soleil romanesque en hésitant arrive,
Et sa paille dorée est comme un clair chapeau
Dont les bords lumineux s'inclinent sur la rive...
-Automne, quelle est donc votre séduction?
Pourquoi, plus que l'été, engagez-vous à vivre?
A. De Noailles.
Auteur -e du premier poème ,merci .Si c'est vous ,bravo et félicitations !
RépondreSupprimerMatin d'octobre
RépondreSupprimerC'est l'heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain ;
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente.
On peut les suivre
Du regard, en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L'érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées;
Mais ce n'est pas l'hiver encor.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l'air tout rose,
On croirait qu'il neige de l'or.
FRANÇOIS COPPÉE
Merci à 22.40 pour ses encouragements.
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