vendredi 13 mars 2020

MUSÉE du "carédar"... [GONTCHAROVA-Les Porteuses_1911]

Natalia GONTCHAROVA
"Les Porteuses"_1911
Huile sur toile. (130,5 cm X 101 cm)
Paris, Centre Pompidou.
"carédar-396"
"Les Porteuses" de Natalia Gontcharova sont un fragment d’un polyptique originellement formé de neuf panneaux. Caractéristique du néoprimitivisme qui se développe à partir de 1907 en Russie, le tableau se nourrit de différentes traditions locales. Ainsi, le caractère monumental des figures se détachant sur un fond bleu renvoie aux icônes orthodoxes, tandis que les personnages cernés d’un épais contour ocre rappellent les gravures sur bois de l’imagerie populaire. À cette recherche d’un nouveau style national, Gontcharova conjugue les apports des courants occidentaux. La simplification des formes et des couleurs, ainsi que le rejet de la perspective rappellent notamment les œuvres de Paul Gauguin. 
(Source : Musée national d'art moderne / Centre Pompidou)

Natalia GONTCHAROVA
"Autoportrait"
Natalia Sergueïevna GONTCHAROVA (1881 - 1962) est une peintre, dessinatrice et décoratrice de théâtre d'origine russe naturalisée française en 1939 sous le nom de Nathalie Gontcharoff. Elle est aussi l'arrière-petite-nièce de Natalia Nikolaïevna Gontcharova, l'épouse du poète russe Alexandre Pouchkine. En 1898, elle entre à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou où elle rencontre Mikhaïl Larionov et, à dater de cette époque, leur destin et leur œuvre sont indissociables. Dans les années 1920, elle est un des principaux peintres des Ballets russes de Diaghilev et conçoit notamment les décors pour Les Noces de Stravinsky. Elle travaille aussi pour Ida Rubinstein, les Ballets russes de Monte-Carlo… Peintre de l'École de Paris, elle est aussi membre du Salon d'automne depuis 1921, et elle participe régulièrement au Salon des Tuileries et au Salon des indépendants. La guerre et l'après-guerre sont une période de grande pauvreté et d'oubli pour Gontcharova et Larionov et il faut attendre 1954 pour qu'à l'occasion des grandes rétrospectives Serge de Diaghilev à Londres, on recommence à parler d'eux. Ils se marient en 1955. "Il est question de découvrir la peinture comme but en soi et non comme moyen d'expression."_ Mikhail Larionov

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