vendredi 9 octobre 2020

MUSÉE du "carédar"... [De CHIRICO-Il Ritornante_1918]

Giorgio De CHIRICO
"Il Ritornante"_1918
Huile sur toile. (94 cm X 77,9 cm)
Centre Pompidou, Paris.

"carédar-425"
Par ses références iconographiques et par son historique prestigieux, "Il ritornante", réalisé en 1918 à Ferrare, est l’une des œuvres majeures de Giorgio De Chirico. Sa composition est caractéristique du cycle des "Intérieurs métaphysiques", confinant dès 1916 dans des espaces clos des figures et des objets symboliques. Le premier personnage, la figure énigmatique du "revenant" aux yeux clos, portant une moustache et une barbichette cruciforme, ressuscite l’image du père de l’artiste, Evariste De Chirico, mort en 1905. Ce père, ingénieur des chemins de fer, est exorcisé à plusieurs reprises dans son œuvre par des images symboliques : les instruments de géométrie ou une série de portraits masculins cryptés. Au centre, un mannequin décapité et mutilé, adossé à un échafaud d’instruments géométriques, représente "l’esprit de notre temps", comme le dénoncera aussi Raoul Hausmann (Tête mécanique, 1919).

(Cartel développé du Musée national d'art moderne, rédigé dans le cadre de l'accrochage 2010)

De CHIRICO
"Autoportrait"
Giorgio De CHIRICO (1888 – 1978) est un peintre, sculpteur et écrivain italien dont les œuvres, unanimement admirées des surréalistes jusqu'en 1925, ont ensuite été rejetées tout aussi unanimement. Il est l'un des fondateurs du mouvement de la peinture métaphysique.

On distingue généralement trois périodes dans l'évolution de Chirico :

- les années 1910, dont les œuvres dites "métaphysiques" l'ont consacré comme symbole de la modernité,

- les années 1920-1930, période romantico-baroque, au cours de laquelle De Chirico revient sur des positions qu'il avait précédemment dénoncées,

- les années après 1940, qui voient le retour à une "néo-métaphysique" où se multiplient les répliques et les copies.

1 commentaire:

  1. Aucune émotion que peut donner la peinture , j’ai l’impression qu’il a peint avec une équerre et un Té...enfin chacun son ressenti , Sidonie aime bien .

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