Giorgio De CHIRICO "Il Ritornante"_1918 Huile sur toile. (94 cm X 77,9 cm) Centre Pompidou, Paris. |
"carédar-425" |
Par
ses références iconographiques et par son historique
prestigieux, "Il ritornante", réalisé en 1918 à Ferrare, est
l’une des œuvres majeures de Giorgio De Chirico. Sa composition
est caractéristique du cycle des "Intérieurs
métaphysiques", confinant dès 1916 dans des espaces clos des
figures et des objets symboliques. Le premier personnage, la figure
énigmatique du "revenant" aux yeux clos, portant une
moustache et une barbichette cruciforme, ressuscite l’image du père
de l’artiste, Evariste De Chirico, mort en 1905. Ce père,
ingénieur des chemins de fer, est exorcisé à plusieurs reprises
dans son œuvre par des images symboliques : les instruments de
géométrie ou une série de portraits masculins cryptés. Au centre,
un mannequin décapité et mutilé, adossé à un échafaud
d’instruments géométriques, représente "l’esprit de
notre temps", comme le dénoncera aussi Raoul Hausmann (Tête
mécanique, 1919).
(Cartel développé du Musée national d'art moderne, rédigé dans le cadre de l'accrochage 2010)
De CHIRICO "Autoportrait" |
On distingue généralement trois périodes dans l'évolution de Chirico :
- les années 1910, dont les œuvres dites "métaphysiques" l'ont consacré comme symbole de la modernité,
- les années 1920-1930, période romantico-baroque, au cours de laquelle De Chirico revient sur des positions qu'il avait précédemment dénoncées,
- les années après 1940, qui voient le retour à une "néo-métaphysique" où se multiplient les répliques et les copies.
Aucune émotion que peut donner la peinture , j’ai l’impression qu’il a peint avec une équerre et un Té...enfin chacun son ressenti , Sidonie aime bien .
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