mardi 3 novembre 2020

Et si on profitait du confinement...

 

"Écrivez ! Noircir le papier est idéal pour s'éclaircir l'esprit…" invitait déjà Aldous Huxley au siècle dernier. 

Les études le confirment : tenir un journal intime, un blog, écrire un roman ou des lettres permet de se sentir mieux. Poser ses émotions, son ressenti, son vécu sur le papier aurait même des vertus thérapeutiques ! Un épanouissement à la portée de tous. L'écriture peut changer notre existence...

Alors, à vos claviers ? Faites-nous partager vos écrits, faites-nous rêver, faites-nous rire...

5 commentaires:

  1. Sur l’air de Syracuse.

    J’aimerais tant voir mon village
    Ses maisons grisées par le vent
    Le Lancone sous les nuages
    Et l’envolée vers Saint Florent.
    §§§
    Parcourir les chemins de terre
    Y retrouver mes jeunes ans
    Et longer les murets de pierre
    Où les lézards chauffent leurs flancs.
    §§§
    Faire griller quelques châtaignes
    Les déguster en rêvassant
    Pendant que la montagne baigne
    Dans les feux du soleil couchant.
    §§§
    Cueillir le thym et l’immortelle
    Tandis que tourne le milan
    Et que la chouette nous appelle
    A goûter la nuit qui descend.
    §§§
    Avant que se tourne la page
    Et que mon hiver soit fini
    J’aimerais revoir mon village
    Qui est mon petit paradis .

    Irtula

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  2. La signature est l'anagramme de Rutali. J'ai reconnu le style.

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  3. IRTULA, vous avez écrit ce bien joli poème pour votre village que vous aimez tant. Je souhaite que vous y reveniez bientôt ; On vous y attend, vous le savez bien; Affectueusement, Rimannejea;

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  4. Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
    Fumer la cheminée, et en quelle saison
    Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
    Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

    Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
    Que des palais Romains le front audacieux,
    Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

    Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
    Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
    Et plus que l'air marin la doulceur angevine. Joachim du Bellay

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  5. Merci Rimannejea, e cusi sia, si Diu vole !

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