Une jeune marquise de l'avant-dernier siècle (19ème) recevait beaucoup chez elle une nombreuse compagnie, elle était d'une beauté ravissante, mais très ignorante sur la valeur des mots. Or, pendant l'une de ses réceptions habituelles, se trouvaient un nombre d'officiers du régiment de Choiseul-Cavalerie. Plusieurs lui racontèrent qu'ils avaient dîné la veille chez le Comte de Vaudreuil, lequel les avait en outre régalés d'excellents épigrammes. À ces mots, la marquise sonne et fait appeler son cuisinier devant l'assemblée : Michelet lui dit-elle, il me faut pour demain à mon dîner, un plat d'épigrammes. Celui-ci salue respectueusement et se retire. Le pauvre cuisinier ne connaissait aucun plat de ce nom en cuisine, pas plus que ses amis. Il fit braiser des morceaux de poitrine d'agneau qu'il servit avec des hauts de côtelettes ; présenta et nomma "épigrammes d'agneau à la Michelet" !
- 900 g
d'épigrammes d'agneau
- 1 cuillerée à soupe de gros sel
- sel,
poivre
Les épigrammes (ou haut de côtes) se présentent en
longues bandes.
Préparation :
Délicieux aussi avec des aubergines, des "peti morti" gratinés à la sauce tomate et tome de brebis corse.
(Recette de Jean-Pierre Coffe)
La marquise ,sortie tôt ,rentra à cinq heures .Apres avoir convoqué Michelet ( tres agite ) elle refit son plat de table et disposa les fleurs livrées par Lachaume .Rien ne serait trop beau pour son premier dîner d'Epigrammes .
RépondreSupprimerÀ vous la suite ...dans les idées .
Aux som- mets ...
RépondreSupprimerTres plaisant .
RépondreSupprimerDélicieux propos de table ,
RépondreSupprimeravec ou sans PLAN...