Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali. Adresse mail : blogvocedirutali@orange.fr
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Chère DD avant la prochaine réouverture des camps merci de nous faire réentendre Karaganda de Jean Félix Thiéfaine..en version symphonique si possible ..re-merci...bc
RépondreSupprimerMes goûts musicaux ne sont pas tout à fait lceux du blog en général ( je ne sais pas si ça va vous plaire ) mais j aimerais bien que vous passiez « Freaks » d’ Eddy de Pretto, dont j’ aime la mélodie et les paroles ..iMerci d’ avance MAV
RépondreSupprimerChère MAV, le blog ne se cantonne pas dans un "style" musical... il est ouvert à toute proposition.
SupprimerPour Auguste ,RS ,sans oublier Cesar ,le rouge -gorge de Rosemonde Gerard .S.
RépondreSupprimerEt pourquoi pas: Frère Jacques d' Emile Verhaeren:
RépondreSupprimer...
Frère Jacques, frère Jacques,
Réveille-toi de ton sommeil d'hiver
Les fins taillis sont déjà verts
Et nous voici au temps de Pâques,
Frère Jacques.
……………………..
Frère Jacques,
Hier au matin, malgré le froid,
Deux jonquilles, trois anémones
Ont soulevé leurs pétales roses ou jaunes
Vers toi,
Et la mésange à tête blanche,
Fragile et preste, a sautillé
Sur la branche de cornouiller
Qui vers ton large lit de feuillages mouillés
Se penche.
………………………………………
Et tu dors, et tu dors toujours,
Au coin du bois profond et sourd,
Bien que s'en viennent les abeilles
Bourdonner jusqu'au soir à tes closes oreilles
Et que l'on voie en tourbillons
Rôder sur ta barbe rigide
Un couple clair et rapide
De papillons.
...............
Pourtant, voici qu'à travers ton somme
Tu as surpris, dès l'aube, s'en aller
Le cortège bariolé
Des cent cloches qui vont à Rome ;
Et, leurs clochers restant
Muets et hésitants
Durant ces trois longs jours et d'angoisse et d'absence,
Tu t'éveilles en écoutant
Régner de l'un à l'autre bout des champs
Le silence.
………………………………
Frère Jacques, tu sonnes
D'un bras si rude et fort
Que tout se hâte aux prés et s'enfièvre aux collines
A l'appel clair de tes matines.
Frère Jacques, frère Jacques
Combien la vie entière à confiance en toi ;
Et comme l'oiseau chante au faîte de mon toit ;
Frère Jacques, frère Jacques,
Rude et vaillant carillonneur de Pâques.
E.Verhaeren.
Merci .