vendredi 9 juillet 2021

MUSÉE du "carédar"... [GIACOMETTI-Têtes d'hommes_1959]

Alberto GIACOMETTI
"Têtes d'hommes"_1959
Stylo bille sur papier. (18,3 cm X 13,6 cm)
Collection Fondation Giacometti, Paris.

"carédar-464"

"Têtes d'hommes "_La figure humaine est un thème central dans l’œuvre de Giacometti. Au fil des ans, il conçoit des œuvres inspirées de son entourage, principalement de son frère Diego, de son épouse Annette, de ses amis et ses maîtresses. "Depuis toujours la peinture, la sculpture ou le dessin étaient pour moi des moyens pour me rendre compte de ma vision du monde extérieur et surtout du visage et de l'ensemble de l'être humain ou, plus simplement dit, de mes semblables et surtout de ceux qui me sont les plus proches pour un motif ou l'autre." Les idées de Giacometti sur la façon d’aborder la figure humaine sont devenues des questions essentielles de l’art contemporain pour les générations futures d’artistes.

Giacometti-1951
Alberto GIACOMETTI (1901 – 1966) est un sculpteur et peintre suisse. Fils aîné du peintre fauviste Giovanni Giacometti, il est le frère du sculpteur Diego Giacometti et de l'architecte Bruno Giacometti. Ses premières créations voient le jour dans la demeure familiale. Après avoir étudié à l'École des Beaux-Arts de Genève, Alberto Giacometti s'installe à Paris en 1922. Élève d'Antoine Bourdelle, il découvre la statuaire grecque, l'art africain et le cubisme. En 1930, il crée notamment son premier objet symbolique, la "Boule suspendue". Exposant diverses œuvres aux côtés de celles de Joan Miró et de Jean Arp, Alberto Giacometti est officiellement intégré au mouvement surréaliste en 1931. Il illustre les livres de ses camarades Tristan Tzara, André Breton et René Crevel. En 1935, sa recherche sur la tête humaine et ses mystères lui vaut d'être exclu du surréalisme, bien qu'il reste proche du groupe. Il poursuit la production de silhouettes humaines, partageant ses ateliers avec son frère et complice de toujours, Diego, qui produit des sculptures d'animaux. En 1947, il expose à New York "L'Homme qui marche", chez son ami le galeriste Pierre Matisse qui accueillera aussi, en 1948, sa première exposition personnelle d'après-guerre. Maître majeur de la sculpture moderne, il obtient le prix Carnegie en 1961, le Grand prix de sculpture de la Biennale de Venise en 1962, le prix Guggenheim en 1964 et le Grand prix international de 1965.

1 commentaire:

  1. Drôlement inspiré de l'art étrusque ; cf "L'ombre du soir" , musée Guarnacci de Volterra. C'est de l'identique. Giacometti aurait découvert cette statuette après sa propre création : L'homme qui marche

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