![]() |
Alberto GIACOMETTI "Têtes d'hommes"_1959 Stylo bille sur papier. (18,3 cm X 13,6 cm) Collection Fondation Giacometti, Paris. |
![]() |
"carédar-464" |
"Têtes
d'hommes "_La figure humaine est un thème central dans
l’œuvre de Giacometti. Au fil des ans, il conçoit des œuvres
inspirées de son entourage, principalement de son frère Diego, de
son épouse Annette, de ses amis et ses maîtresses. "Depuis
toujours la peinture, la sculpture ou le dessin étaient pour moi des
moyens pour me rendre compte de ma vision du monde extérieur et
surtout du visage et de l'ensemble de l'être humain ou, plus
simplement dit, de mes semblables et surtout de ceux qui me sont les
plus proches pour un motif ou l'autre." Les idées de
Giacometti sur la façon d’aborder la figure humaine sont devenues
des questions essentielles de l’art contemporain pour les
générations futures d’artistes.
![]() |
Giacometti-1951 |
Alberto
GIACOMETTI (1901 – 1966) est un sculpteur et peintre suisse.
Fils aîné du peintre fauviste Giovanni Giacometti, il est le frère
du sculpteur Diego Giacometti et de l'architecte Bruno Giacometti.
Ses premières créations voient le jour dans la demeure familiale.
Après avoir étudié à l'École des Beaux-Arts de Genève, Alberto
Giacometti s'installe à Paris en 1922. Élève d'Antoine Bourdelle,
il découvre la statuaire grecque, l'art africain et le cubisme.
En 1930, il crée notamment son premier objet symbolique,
la "Boule suspendue". Exposant diverses
œuvres aux côtés de celles de Joan Miró et de Jean Arp,
Alberto Giacometti est officiellement intégré au
mouvement surréaliste en 1931. Il illustre les livres de
ses camarades Tristan Tzara, André Breton et René
Crevel. En 1935, sa recherche sur la tête humaine et ses mystères
lui vaut d'être exclu du surréalisme, bien qu'il reste proche du
groupe. Il poursuit la production de silhouettes humaines, partageant
ses ateliers avec son frère et complice de toujours, Diego, qui
produit des sculptures d'animaux. En 1947, il expose à New York
"L'Homme qui marche", chez son ami le galeriste
Pierre Matisse qui accueillera aussi, en 1948, sa première
exposition personnelle d'après-guerre. Maître majeur de la
sculpture moderne, il obtient le prix Carnegie en 1961, le Grand prix
de sculpture de la Biennale de Venise en 1962, le prix Guggenheim en
1964 et le Grand prix international de 1965.
Drôlement inspiré de l'art étrusque ; cf "L'ombre du soir" , musée Guarnacci de Volterra. C'est de l'identique. Giacometti aurait découvert cette statuette après sa propre création : L'homme qui marche
RépondreSupprimer