Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe, Ainsi qu'un libre oiseau te baigner dans l'espace. Va voir ! et ne reviens qu'après avoir touché Le rêve... mon beau rêve à la terre caché.
Moi, je veux du silence, il y va de ma vie ; Et je m'enferme où rien, plus rien ne m'a suivie ; Et de son nid étroit d'où nul sanglot ne sort, J'entends courir le siècle à côté de mon sort.
Le siècle qui s'enfuit grondant devant nos portes, Entraînant dans son cours, comme des algues mortes, Les noms ensanglantés, les voeux, les vains serments, Les bouquets purs, noués de noms doux et charmants.
Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe, Ainsi qu'un libre oiseau te baigner dans l'espace. Va voir ! et ne reviens qu'après avoir touché Le rêve... mon beau rêve à la terre caché ! Marceline Desborde-Valmore(1786-1859).
.......................................................... A force de m'écrire par Andrée Chedid
En ce monde Où la vie S'émiette Et nous fuit
Je me découvre un peu Je recherche l'Autre J'aperçois au loin La femme que j'ai été Je discerne ses gestes Je glisse sur ses défauts Je pénètre à l'intérieur D'une conscience évanouie J'explore son regard Comme ses nuits Je dépiste et dénude un ciel Sans réponse et sans voix Je parcours d'autres domaines J'invente mon langage Et m'évade en Poésie Retombée sur ma Terre j'y répète à voix basse Inventions et souvenirs A force de m'écrire Je me découvre un peu Et je retrouve l'Autre. Andrée Chedid !(1920-2011)
Portraits de Madame X par John Spencer Sergent ( il y en a deux )
RépondreSupprimerMerci
Pour la journée des femmes:" FEMMES JE VOUS AIME " de Julien Clerc. Merci.
RépondreSupprimerLe nid solitaire
RépondreSupprimerVa, mon âme, au-dessus de la foule qui passe,
Ainsi qu'un libre oiseau te baigner dans l'espace.
Va voir ! et ne reviens qu'après avoir touché
Le rêve... mon beau rêve à la terre caché.
Moi, je veux du silence, il y va de ma vie ;
Et je m'enferme où rien, plus rien ne m'a suivie ;
Et de son nid étroit d'où nul sanglot ne sort,
J'entends courir le siècle à côté de mon sort.
Le siècle qui s'enfuit grondant devant nos portes,
Entraînant dans son cours, comme des algues mortes,
Les noms ensanglantés, les voeux, les vains serments,
Les bouquets purs, noués de noms doux et charmants.
Va, mon âme, au-dessus de la foule qui passe,
Ainsi qu'un libre oiseau te baigner dans l'espace.
Va voir ! et ne reviens qu'après avoir touché
Le rêve... mon beau rêve à la terre caché !
Marceline Desborde-Valmore(1786-1859).
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A force de m'écrire
par Andrée Chedid
En ce monde
Où la vie
S'émiette
Et nous fuit
Je me découvre un peu
Je recherche l'Autre
J'aperçois au loin
La femme que j'ai été
Je discerne ses gestes
Je glisse sur ses défauts
Je pénètre à l'intérieur
D'une conscience évanouie
J'explore son regard
Comme ses nuits
Je dépiste et dénude un ciel
Sans réponse et sans voix
Je parcours d'autres domaines
J'invente mon langage
Et m'évade en Poésie
Retombée sur ma Terre
j'y répète à voix basse Inventions et souvenirs
A force de m'écrire
Je me découvre un peu
Et je retrouve l'Autre.
Andrée Chedid !(1920-2011)
2 poèmes de femmes.
Kalinka par les choeurs de l'armée Rouge..
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