"Rien ne se perd, tout se transforme (Anaxagore et Lavoisier)."
Recycler ses restes, c'est dans l'air du temps (inflationniste). Tant mieux pour (dans le désordre) l'environnement, le porte-monnaie et les papilles. Plat familial par excellence, le pot-au-feu a des lendemains qui chantent. Il peut connaître autant d'avatars que le dieu Vichnou. Il peut se transformer en hachis parmentier, en croquettes, en salade parisienne et, enfin, suprême consécration, en miroton. Le miroton était naguère l'orgueil des concierges de Paris. Grâce à lui, elles mettaient tout un immeuble au parfum.
Ingrédients pour 6 personnes- 800 g de bœuf cuit ( gîte, plate- côte...)
- 300 g d'oignons
- 1 verre de bon vinaigre de vin (1 dl)
- 3 verres de bouillon
- 3 cuillerées à soupe d'huile
- 3 cuillerées à soupe de cornichons en rondelles
- Préparation : 20 minutes Cuisson : 50 minutes
Préparation :
Dans une cocotte, mettez les oignons émincés dans l'huile chaude. À petit feu en remuant souvent, faites-les fondre sans prendre couleur jusqu'à ce qu'ils soient transparents. Mouillez avec le vinaigre et le bouillon. Faites bouillir à grand feu pendant quinze minutes en remuant pour que le fond n'attache pas. Lorsque les oignons sont en crème, ajoutez le bœuf coupé en tranches. Baissez le feu, couvrez, faites mijoter 10 minutes, salez, poivrez, ajoutez les cornichons.
Servez avec des pommes de terre cuites à l'anglaise.
Miroton :mot d'origine inconnue ,employé pour la première fois en 1691 .Rien à voir donc avec "Malbrough s'en va -t-en guerre ".
RépondreSupprimerBalzac ,dans le cousin Pons ,décrit la mère Cibot ,ancienne écaillère du Cadran bleu ,mijotant certain ragoût odorant ,amoureusement confectionné.