La Corse connaît les premières plantations de mûriers dès le règne de Louis XVI, avec une expansion continue de Louis-Philippe à Napoléon III. Mais la Grande Guerre mettra un coup de frein à l'élan prometteur de l'activité
En visite officielle en Corse en novembre 1835, le jeune Ferdinand-Philippe d'Orléans, 25 ans, héritier présomptif de la Couronne en sa qualité de fils aîné de Louis-Philippe, est chargé "d'étudier sur les lieux les besoins réels du pays, et s'enquérir des moyens propres à remédier aux maux qui l'affligeaient". Misant sur l'agriculture pour développer la Corse, et constatant la pénurie d'agronomes dans l'île, le Duc d'Orléans fait placer à ses frais quatre élèves choisis au sein des collèges de l'île dans une école préparatoire à Paris. Observant les cultures de mûrier entre Bastia et Saint-Florent, il préconise d'encourager cette filière naissante de la sériciculture qu'il juge "propre à enrichir le pays et à ce titre, il y consacra une somme de 10 000 F".
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je souviens des mûriers qui nous faisaient de l'ombre pendant la récréation, dans la cour de l'école de la maison Casta-Tonarelli.
RépondreSupprimerTrès intéressant .Merci
RépondreSupprimerTrès instructif
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