00:00 - Début du concert
00:35 - 1er mouvement : Rêveries – Passions (Largo)
15:08 - 2ème mouvement : Un bal. Valse (Allegro non troppo)
22:09 - 3ème mouvement : Scène aux champs (Adagio)
39:53 - 4ème mouvement : Marche au supplice (Allegretto non troppo)
44:27 - 5ème mouvement : Songe d’une nuit de sabbat (Larghetto – Allegro)
La Symphonie fantastique a été créée en 1830, en plein courant du romantisme, l’année de la bataille d’Hernani. Première “musique à programme”, qui fait éclater le cadre strictement classique de la symphonie, elle est un chef d’oeuvre en avance sur son temps, influençant bien des compositeurs romantiques, Liszt, Wagner ou Mahler. Narration à la fois autobiographique et fantasmée de son amour pour l’actrice Harriet Smithson, l’oeuvre tourne autour d’une “idée fixe” qui revient de façon obsessionnelle dans les différents mouvements.
Après une Introduction lente et incertaine, l’idée fixe est exposée puis développée dans le premier mouvement Allegro. Une valse légère et célèbre retentit dans le deuxième mouvement “ Un bal”, qui s’achève dans une coda effrénée. L’Adagio de la Scène aux champs commence avec un duo hautbois / cor anglais dressant un paysage champêtre, avant une série de variations rappelant Beethoven. La Marche au supplice, d’une durée courte, est une vision d’horreur où le héros s’imagine avoir tué sa bien-aimée. Le dernier mouvement , Songe d’une Nuit de Sabbat est sans doute celui qui va le plus loin dans les innovations musicales, l’annonce du Dies Irae par deux cloches sonnant dans le vide est sans doute le passage le plus effrayant.
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