vendredi 16 février 2024

MUSÉE du "carédar"... [DERAIN-Le pont de Waterloo_1906]

André DERAIN (1880-1954)
"Le pont de Waterloo"_1906
Huile sur toile. (80,5 cm X 101 cm)
Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid.
"carédar-592"
"Le pont de Waterloo"_Quand Derain révélait la puissance d'un paysage… En 1906, Derain est à Londres. Il est frappé par les sites industriels qui longent la Tamise. Pour peindre, il utilise des touches de couleur pures, posées côte à côte sur la toile. Son travail ne vise pas à peindre de façon réaliste ce qu'il voit mais à tirer les couleurs qui s'y cachent et à les révéler avec le maximum d'intensité. La science de l'époque a percé les mystères de l'œil et de la lumière. Derain utilise ces découvertes et le spectateur reconstitue son œuvre atomisée. Le tableau est divisé en deux zones que sépare le pont de Waterloo. En bas, une zone faite de couleurs froides, en haut de couleurs chaudes. Ce qui est particulièrement intéressant dans ce tableau, c'est le traitement que l'artiste fait du soleil. Il ne le représente pas comme font les enfants. Il ne montre que les effets du soleil sur l'environnement. Il révèle ainsi le potentiel de tout ce qui constitue ce paysage.
André DERAIN (1880-1954)
"Autoportraits"
André DERAIN (1880 - 1954) est un peintre français. Il est l'un des fondateurs du fauvisme. Il est également peintre de décors et costumes de ballets et de théâtre, graveur, illustrateur, sculpteur et écrivain. Salué comme le pionnier d'un nouvel art, le fauvisme, avant la guerre de 1914, il s'oriente après 1918 vers un réalisme au classicisme renouvelé où s'exprime son goût du théâtre et des lettres qui en fait l’une des figures majeures de l'entre-deux-guerres. Mis en cause à la Libération comme collaborateur, il est blâmé et apparaît ensuite comme le survivant d'un ancien monde pour "qui la violence a donné l'illusion de la force".

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