Un envoi d'Yzus

Jours très anciens à Rutali, juillet 1539, promesse de mariage entre Evangelista de Rutali, dans la pieve de Rosolo et Vecchiola originaire de Brigeta dans la pieve d’Oletta.

Taddeo, de Rutali, condamné à l’exil en Terre Ferme pour avoir porté une épée. Il prétend que cette affaire est le fruit d’une machination de ses ennemis (le port d’épée était interdit par Gênes, puissance occupante et concernait les nobles).

Dans le calendrier républicain révolutionnaire français (qui fut "appliqué" avec beaucoup de réserve entre 1792 et 1806), le 22 juillet était le 4 thermidor. Il est moins connu que chaque jour avait une plante pour le designer. Hier, c’était le jour du melon, aujourd’hui celui de l’ivraie.

Tout le monde connait l’expression "séparer le bon grain de l’ivraie", issue du chapitre 13 de l’Évangile selon Matthieu. En revanche, alors que 81% environ des Français vivent en ville, plus grand nombre ne connaît la plante. Il s’agit d’un genre de poacées (aussi appelées graminées) sauvage parfois cultivée comme plante fourragère. Sa variante Lilium  temulentum, toxique à haute dose, avait la réputation de produire des effets analogues à l’ivresse du bon vieil alcool. Connue et documentée depuis l’Antiquité, cette plante était redoutée pour des récoltes inutilisables. On la retrouve dans les régions tempérées chaudes de l’Europe à l’Inde. Il y en a dans le gazon de Wimbledon.

(Sources : Rutali, recherches aux archives, Gênes et Corse

Calendrier républicain : La Lettre du Figaro 22 juillet 2025)