vendredi 14 novembre 2025

MUSÉE du "carédar"...[La TOUR-Job raillé par sa femme _1625...1650]

Georges de La TOUR (1593-1652)
"Job raillé par sa femme"_de 1625 à 1650
Huile sur toile. (145 cm X 97 cm)
Musée d'art ancien et contemporain, Épinal. 
"carédar-680"
"Job raillé par sa femme" date de la première moitié du XVIIe siècle. Rapproché en 1900 du "Nouveau-Né" conservé à Rennes, il put être attribué à La Tour dans les années 1920. La certitude unanime de la critique se trouva renforcée par la signature «…De La Tour fecit. », découverte lors de la restauration de 1972. Le tableau est malheureusement assez usé. 
L’histoire de Job est une réflexion sur la souffrance et sur la distance qui sépare l’homme de Dieu. Job, riche paysan respectueux de tous les préceptes dictés par Dieu, est l’objet d’un pari entre Dieu et Satan. Satan le prive de ses enfants, de sa richesse et le rend malade. Malgré ce que lui dit sa femme, Job restera fidèle à Dieu et va recouvrer une partie de ce qu’il a perdu.

Le tableau est d'abord nommé "le prisonnier", et c'est ainsi que René Char le connaît en 1943. Aujourd'hui on le considère comme représentant l'épisode biblique de Job, même si cette hypothèse ne fait pas non plus consensus.

Nota : Le tableau de Georges de la Tour Job raillé par sa femme , don du duc de Choiseul-Stainville (1829) au Mudaac d’Épinal, a pris ses quartiers au musée Jacquemart-André de Paris jusqu’au 25 janvier 2026 pour une grande rétrospective de l’artiste lorrain. La première depuis 1997. 

Georges de La TOUR (1593-1652) est un peintre lorrain. Artiste au confluent des cultures nordique, italienne et française, contemporain de Jacques Callot et des frères Le Nain, La Tour est un observateur pénétrant de la réalité quotidienne. Son goût prononcé pour les jeux d'ombres et de lumières fait de lui l'un des continuateurs les plus originaux du Caravage. Reconnu de son vivant, il est rapidement oublié après sa mort. Redécouvert au début du XXe siècle, il inspire ensuite des écrivains aussi divers que René Char, André Malraux, Pascal Quignard et Charles Juliet.

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