LE LIVRE DU MARDI

Un des trois ou quatre livres qu’on emporterait sur une île déserte…

 « Cent ans de solitude » 

de Gabriel Garcia Marquez.

Si vous l’avez déjà lu, relisez le , et si vous ne l’avez jamais lu, c’est le moment,

Vous ne le regretterez pas !

C’est l’histoire d’ un village, celui de Macondo, perdu dans la jungle de l’Amérique du sud. L’histoire légendaire d’une famille , qui se confond avec celle de ce village.

Le Fondateur est l’ancêtre de la dynastie Buendia, qui, cent ans durant, essayera d’apprivoiser la malédiction qui la frappe.

c’est l’ épopée symbolique de tout un continent que nous conte G.Garcia Marquez à travers la fabuleuse saga d’un village perdu : L’ âge d’or des débuts, marqué par la magie, le merveilleux, la fraternité, se dissipe peu à peu lorsque le contact s’ établit avec le reste du monde et que l’argent pervertit  les rapports humains.

     A mesure que les Buendia s’ établissent et que les générations successives s’embourgeoisent, la collectivité s’insère dans l’histoire économique et politique du continent et arrivent alors les désordres, les inégalités, la guerre civile, l’ impérialisme américain, qui détruit hommes, bêtes et paysages jusqu’à l’anéantissement du village..

Comme Homère et son Odyssée G. Marquez nous emporte dans un Mythe haut en couleurs, à la fois réaliste et rêvé, mêlant l’humour, la parodie, le fantastique,La magie, le merveilleux, la folie, la démesure de ce continent sud américain qui ,comme le disait Eduardo Galéano est « trop loin de Dieu et trop proche des américains »..

Je ne peux vous en dire plus, mes mots sont trop pauvres. Lisez le, c’est jubilatoire :

Un des plus grands romans de la littérature mondiale.M.A.V.