mardi 7 mai 2013

Dien Bien Phu 7 mai 1954


"Près de trois quarts de ces hommes vont mourir, plus de 7500 de ces hommes ne reviendront jamais." Pour ne pas oublier la chute de Dien Bien Phu, le 7 mai 1954, redécouvrez le film de Pierre Schoendoerffer, caméraman de l'armée française sur place, d'une infinie justesse sur ce tournant de la guerre d'Indochine qui aboutira directement à la fin de la colonie française au Viêt-Nam.

Dien Bien Phu (pierre schoendoerffer) par dictys





10 commentaires:

  1. merci à fulettu de ce devoir de mémoire.
    et on continue de se battre et toujours au nom d'une idéologie.pour paraphraser Martin Luther King"j'ai fait un rêve"que les canons se taisent et que la raison l'emporte sur le fric.
    UTOPIE

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  2. Qui donc, civil ou militaire, a pu prendre la décision (car ce positionnement a été choisi délibérément), contraire à toutes les règles militaires, d'établir un camp retranché dans cette cuvette?????!!!!!

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  3. La Légion n'a pas démérité...bien au cotraire elle atenu jusqu'au bout.

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  4. C'est le fringant général Navarre qui a décidé en dernier ressort de l'implantation, aidé dans sa décision par les certitudes imbéciles du colonel commandant l'artillerie qui disait d'abord que jamais les viets, avec leurs moyens dérisoires, ne pourraient installer des canons sur les pentes des collines entourant Dien-Bien-Phu ". Ils l'ont fait, tirant les lourdes pièces avec des lianes, au prix d'efforts humains inimaginables pour des occidentaux. Puis lorsqu'il devint évident qu'ils avaient bel et bien installé des canons autour et au-dessus du camp retranché, il continua à fanfaronner "Dès que les canons viets se devoileront je les matraquerai par des tirs de contre- batterie". Manque de pot les petits viets les déplaçaient sans arrêt et ni les 105 de la cuvette, ni les bombardements des chasseurs-bombardiers ne les neutralisèrent jamais. Le colonel conscient de ses erreurs, et pressentant l'issue de la lutte, se suicida peu après le début des combats. Ce que les braves soldats ignoraient c'est que le commandement militaire avait sciemment choisi cet abcès de fixation espérant y attirer les insaisissable divisions de Giap pour les battre enfin sur un champ de bataille pré- déterminé. On connaît le résultat !

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  5. Un beau commentaire très lupenprolétarien,en phase avec les dockers de Marseille qui ne déchargeait pas nos mort. La gloire pour les viets,l'opprobre pour les vils colonisateurs. L'imbécile c'était le Lt Colonel Piroth,un soldat,un artilleur. Il perdait parfois un bout de son corps dans les batailles,un doigt de pied,un bout d'oreille,et..un bras. Il était manchot. On l'a consulté,il ne pouvait pas savoir qu'il y aurait des pièces de 105,personne ne le savait. Quand il a compris il a dégoupillé une grenade. Mort pour la France en pièces détachées,mais avec ses couilles.

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  6. Arrêtez de déconner mon adjudant! J'ai moi- même perdu un très proche parent, mort à 27 ans à Dien Bien Phu. Il faisait partie des derniers volontaires qui ont sauté sur la cuvette alors que tout était foutu! Alors vos leçons de patriotisme... Raison de plus pour oser critiquer l'incompétence des généraux Navarre et Cogny dans leur conduite de la guerre. En êtes-vous fier? Êtes- vous fier aussi du Chemin des Dames et autres boucheries décidées par certains états-majors peu économes de la vie de leurs hommes? Pensez -vous que l'on enseigne la manœuvre de Dien Bien Phu à l'école de guerre? Si ce n'est celle de Giap... Quant à votre artilleur il avait certainement des couilles mais j'eusse prefèré qu'il ait davantage de cervelle. La sous-estimation de l'adversaire n'est pas bonne conseillère, même au sein du lumpenproletariat on sait ça. Recevez mes salutations maoïstes et cégétistes enragées;-)))

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  7. Désolé de vous avoir offensé mon cher civil,je voulais dire que ce malheureux artilleur était là ou on l'avait envoyé. Que d'idiotie n'a t'ont pas dit sur cette cuvette. Bien sur que nos généraux savaient le risque d'une telle position dés novembre 1953 quand fût établi le camp retranché,mais l'État Major savait que Giap préparait une grande offensive générale et il fallait bloquer cette offensive et c'était le seul endroit ou l'on pouvait faire une piste d'avion. En effet la diplomatie devait rentrer en jeu .
    Une conférence des 4 grands devait se tenir en janvier 54 à Berlin. Foster Dulles ne devait faire aucune concession aux russes sur l'Indochine . Depuis la fin en 53 de la guerre de Corée la France était le dernier rempart à une avancée communiste,et la diplomatie française voulait une internationalisation du conflit ce qui était la terreur d'Ho Chi Min.
    Hélas à Berlin les 3 autres grands s'entendirent pour un report en mai et l'admission à la conférence des Viets avec la délégation chinoise.Et là les Viets sont venus avec une victoire dans la poche,
    car pas d'aide américaine attendue ceux ci ayant en fait une petite idée derrière la tête. Pour la suite bien fait pour eux.Notre défaite a été autant politique que militaire

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  8. Défense de la France et.... Défense du Français:
    A la relecture je ne suis pas très sur de ma concordance des temps :" j'eusse.."( j'adore) mais après "" ait"? J'en appelle a notre bataillon d'enseignantes a la retraite pour avoir un avis autorise,

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  9. J'eusse préféré qu'il eût...(suis pas enseignant).Mais on te pardonne, Cuccu.:Nul n'est parfait!!!

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    1. Ah, je savais bien ... "Eut" bien sur. Merci de votre indulgence

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