Les goumiers arrivent
Les goumiers du 1er R.T.M, débarqués à Ajaccio, sont arrivés de Corté par la route jusqu'à Casta, en passant par Ponte-Leccia, le San Colombano et l'Ostriconi.
Ils reçoivent mission de remonter vers les villages de corniche et le 3iè bataillon occupe ce jour-là Rapale, avec un effectif de deux compagnies, une section de canons légers et un groupe de mortiers de 81. Les Allemands, eux, sont disséminés sur les quelques hauteurs avoisinantes avec un point fort à Stu Stefanu qui commande la descente vers la plaine, par où passent leurs unités.
Demain: la journée du 27 Septembre
Ils reçoivent mission de remonter vers les villages de corniche et le 3iè bataillon occupe ce jour-là Rapale, avec un effectif de deux compagnies, une section de canons légers et un groupe de mortiers de 81. Les Allemands, eux, sont disséminés sur les quelques hauteurs avoisinantes avec un point fort à Stu Stefanu qui commande la descente vers la plaine, par où passent leurs unités.
Demain: la journée du 27 Septembre
Les goumiers sont des soldats marocains appartenant à un Goum (compagnie);les différentes compagnies sont regroupées au sein d'un Tabor représentant selon le cas un régiment ou un bataillon. Goumier n'a ainsi aucun sens péjoratif.
RépondreSupprimerMais pourquoi voulez-vous que ce soit péjoratif ?
SupprimerLe comment 07.34 laisserait imaginer que l'on puisse imaginer que le terme de"goumier"est péjoratif !Le Cuccu et ,d'ailleurs, personne d'autres n'a envisagé pareille hypothèse .
SupprimerF
Je pense que le 7h34 a du faire une confusion en goumier et gougnafier...
RépondreSupprimerO Cuccu! tu nous fais languir!!!
RépondreSupprimerNous sommes à une époque ("tout et tout de suite") où on ne peut plus attendre le déroulement interminable des épisodes "à l'ancienne".
il faut réhabiliter l'esprit du feuilleton! Avec la précision de lieu, mais aussi la notion de temps.
SupprimerLorsque nous lisons un récit, nous sommes toujours frustrés de ne pouvoir mentalement reconstituer les scènes, ne connaissant pas les lieux. Là, les pentes du Lancone, le sentier du pont génois, les pughjali: nous connaissons. Crapahuter à ces endroits avec une mitrailleuse de 50 sur les épaules, nous pouvons l'imaginer aisémment.
De même, lorsque dans un récit on change de jour, voire de semaine, d'une ligne à l'autre, on ne peut se représenter exactement le déroulement de l'action. Ici nous avons essayons de vous raconter les choses, jour après jour, 70 ans après. On se rend mieux compte: Lundi, ils étaient à Casta, jeudi Rutali est liberé, Vendredi le col est pris. Nous espérons bien ne pas vous lasser avec ce récit.
Je te taquinais!
SupprimerAh non, continue, c'est passionnant et émouvant!...Merci, Cuccu!
RépondreSupprimerLimpia
Je me suis toujours demandé la part du Front Populaire dans cette brutale défaite de 40.Hélas on ne refait pas l'histoire.
RépondreSupprimerL'historien distingué que je crois que vous êtes, ne saurait ignorer le procès de Riom que le gouvernement pétainiste intenta aux derniers gouvernants de la 3iè république, dont Léon Blum, et qui tourna à la confusion des accusateurs collabos, au point que les allemands exigèrent qu'il y soit mis fin brutalement. Car les vrais efforts significatifs de réarmement de la France datent du Front populaire et notamment les commandes d'avions modernes et performants, Morane Saulnier et autres, que Pierre Cot, ministre de l'aviation passa à l'industrie aéronautique française. Il y eut des avions en nombre suffisant en 40. C'est leur usage, en seul appui sol comme en 14/18, qui ne correspondit pas aux tactiques des armées modernes, de même que l'utilisation des chars en ordre dispersé, contrairement aux préconisations de De Gaulle et à l'usage victorieux qu'en firent les généraux de panzers allemands, dont Guderian. Les gouvernements précédents s'étaient contentés d'investir massivement dans le béton de l'illusoire ligne Maginot...
RépondreSupprimerOh vous avez raison ce n'était qu'une interrogation.Je me suis toujours demandé ce que faisait en 40 nos 2 millions d'hommes et le distingué Gamelin,planqué derrière la lignes Maginot,pendant que les fridolins passaient lâchement à coté.Même chez Clausewitz je n'ai pas trouvé un sens à cette tactique.
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