Georges Braque "Le jour"_1929 Huile sur toile. (115 cm X 146,7 cm) National Gallery of Art, Washington. |
"carédar-56" |
"Le
jour", œuvre
de Georges
Braque, traduit admirablement la période
cubiste de
l'artiste. Le
terme cubisme provient
d'une réflexion d'Henri Matisse, relayée par le critique
d'art Louis Vauxcelles, qui, pour décrire le tableau de Braque
"Maison à l' Estaque" de ( 1908), parla de "petits
cubes". Le cubisme prend
sa source dans une lettre de Cézanne à Émile
Bernard, du 15 avril 1904, de laquelle sera tirée une
phrase souvent répétée pour justifier les théories cubistes :
"Traitez la nature par le cylindre, la sphère, le cône, le
tout mis en perspective, soit que chaque côté d'un objet, d'un
plan, se dirige vers un point central." Cependant la suite de
cette phrase est souvent occultée : "Les lignes parallèles
à l'horizon donnent l'étendue, soit une section de la nature ou, si
vous aimez mieux, du spectacle que le Pater Omnipotens Aeterne
Deus étale devant nos yeux. Les lignes perpendiculaires à cet
horizon donnent la profondeur. Or, la nature, pour nous hommes, est
plus en profondeur qu'en surface, d'où la nécessité d'introduire
dans nos vibrations de lumière, représentées par les rouges et les
jaunes, une somme suffisante de bleutés, pour faire sentir l'air".
Georges
BRAQUE, (1882 - 1963) est un artiste-peintre et un
sculpteur français. "Des vieux maîtres de l'art moderne, Georges Braque est un de ceux
qui, par sa peinture et sa personnalité, a gagné le plus de respect
et d'admiration. Bien qu'il ait été, presque dès le début de sa
carrière, un des peintres les plus audacieux et le plus féconds du
XXe siècle, son œuvre a tant de grâce et d'équilibre qu'on serait
tenté de saluer en lui un héritier des traditions françaises dans
ce qu'elles ont de meilleur et de plus caractéristique. Il compta
parmi les premiers Fauves, mais ne s'attarda point dans les violences
chromatiques de ce mouvement. Braque alors, avec Pablo Picasso, son
ami intime à cette époque, créa le cubisme. Il est donc le seul
grand peintre fauve qui soit devenu un cubiste cent pour cent, un
géant du cubisme dans tous ses genres révolutionnaires. Depuis,
l'œuvre de Braque a eu d'innombrables aspects ; le peintre a reflété
l'art classique, effleuré le surréalisme, usé de toutes les
techniques et de tous les moyens pour arriver à s'exprimer. Son art,
si tourmenté qu'il soit, n'est jamais angoissé ni violent, mais,
comme le peintre lui-même, sobre, discret, aristocratique." ( Jean
Cassou, ancien Directeur du Musée d'Art Moderne à Paris)
Georges Braque a dit : "Quand je commence, il me semble que mon tableau est de l'autre côté, seulement couvert de poussière blanche, la toile. Il me suffit d'épousseter. J'ai une petite brosse à dégager le bleu, une autre, le vert ou le jaune : mes pinceaux. Lorsque tout est nettoyé, le tableau est fini."
Georges Braque a dit : "Quand je commence, il me semble que mon tableau est de l'autre côté, seulement couvert de poussière blanche, la toile. Il me suffit d'épousseter. J'ai une petite brosse à dégager le bleu, une autre, le vert ou le jaune : mes pinceaux. Lorsque tout est nettoyé, le tableau est fini."
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