- 500 g de farine
- 200 g de sucre en poudre
- 3 œufs + 1 pour la dorure
- 15 cl de lait
- 1 zeste de citron (non traité) râpé
- 10 g de levure de boulanger
- 150 g de beurre
- 1 œuf dur non écalé
Préparation :
- Délayer la levure dans le verre de lait.
- Mélanger la farine, le sucre, les œufs, le zeste de citron, le beurre ramolli.
- Rajouter petit à petit le mélange lait-levure.
- Pétrir longuement (environ 45 min à petite vitesse) puis former une boule sur un plan fariné et laisser reposer une heure.
- Quand cette pâte a levé, former un boudin de la grosseur de deux "ficelles" de boulanger et réunir les extrémités (cf. photo).
- Badigeonner ce "poisson" avec l'œuf battu.
- Rincer l'œuf dur et l'enfoncer délicatement dans la pâte (cf. photo).
- Faire cuire au four traditionnel préchauffé (ne pas dépasser 150 - 160 °C) pendant environ 20 minutes.
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À l'occasion des fêtes de Pâques, il est de tradition en Corse de déguster le CAMPANILE, ce fameux gâteau à la pâte briochée que l'on nomme suivant les régions "cacavellu" ou "campanella".
Pâques se situe toujours à la même date du calendrier cosmique, il s'agit de la première lunaison de printemps. À l'image de nos anciens, nombre d'entre nous attachent une attention particulière à ce temps qui consacre le renouveau périodique de la Nature.
Pour les chrétiens, la résurrection du Christ, marquée par la fin du carême, se traduit par différents rituels où les œufs occupent une place centrale. En effet, l'œuf, par sa fonction cyclique, annonce ce retour, cette renaissance. Le campanile cette couronne de pâtisserie que l'on réalise partout en Corse, illustre plus que tout cette symbolique. Sa confection remonterait au XVIIIe siècle...
De nos jours, le campanile est surtout dégusté le lundi de Pâques, lors de la "merendella".
De nos jours, le campanile est surtout dégusté le lundi de Pâques, lors de la "merendella".
Il manque le sel
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