Lorsque Tzighina eut raconté son
histoire, Malacella hocha la tête et lui confia : " J'ai vécu
aussi une semblable aventure. J'étais installée dans le
clocher de l'église, mais les villageois ne m'aimaient pas. Ils
disaient que mon chant leur portait malheur. Les enfants me
chassaient avec leurs lance-pierres... Ils faisaient mouche, car mon
vol est lourd et lent. J'ai quitté mon abri et j'ai trouvé cette
casetta au toit herbu, habitée par une petite famille de
chauve-souris. Je ne leur fais aucun mal et nous cohabitons
harmonieusement. Tu peux rester avec nous le temps que tu voudras.
Plus haut, dans la montagne, il y a un autre troupeau, ce sont des
moutons. Et, encore plus haut et beaucoup plus loin, si tu es
courageuse, tu trouveras les mouflons, libres et princes de la
montagne."
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Plus tard, on a raconté que des randonneurs de haute montagne, observant à la jumelle un groupe de mouflons, ont eu la surprise de voir quelques individus qui avaient des cornes droites et fines ... surprenant ? ... non ?
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Plus tard, on a raconté que des randonneurs de haute montagne, observant à la jumelle un groupe de mouflons, ont eu la surprise de voir quelques individus qui avaient des cornes droites et fines ... surprenant ? ... non ?
Hier, comme aujourd'hui ,( et sans doute demain ) ,il n'a jamais été facile d'accepter "l'autre" .
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