Près de notre terrier se trouve une maison qui parfois
s’ouvre et s’anime : va et vient, bruits, odeurs, je m’en
approche avec prudence. Les odeurs, surtout, m’intriguent. Habituée
aux parfums de la nature : fougère, thym et menthe sauvages, népeta,
je suis surprise. On me dit que cela sent la cuisine, hum ! Que c’est
excitant ! Souvent, il y a sur la terrasse, des restes dans une
écuelle. Mais il faut arriver avant Caramel, le chat, toujours
affamé, toujours aux aguets, tapi dans le feuillage de la pergola.
Un soir, par la porte-fenêtre entrebâillée, je pénètre dans la cuisine : personne. Je flaire des senteurs fortes, je grimpe sur la table ; est-ce le saucisson fatal à l’aïeule Tubigna ? Quel goût fort, épicé, un délice. Voici des noix, toutes fraîches ; je pourrais en faire une provision pour l’hiver. Je furette derrière les meubles et découvre le coin idéal pour une cachette. Un peu en hauteur, derrière la grille du réfrigérateur. Quelques crottes, un petit pipi pour marquer l’endroit et je commence à entreposer les fruits. Zut ! On vient. Je me recroqueville, j’entends les volets que l’on ferme. Il fait nuit et me voici prisonnière. (à suivre.)
Un soir, par la porte-fenêtre entrebâillée, je pénètre dans la cuisine : personne. Je flaire des senteurs fortes, je grimpe sur la table ; est-ce le saucisson fatal à l’aïeule Tubigna ? Quel goût fort, épicé, un délice. Voici des noix, toutes fraîches ; je pourrais en faire une provision pour l’hiver. Je furette derrière les meubles et découvre le coin idéal pour une cachette. Un peu en hauteur, derrière la grille du réfrigérateur. Quelques crottes, un petit pipi pour marquer l’endroit et je commence à entreposer les fruits. Zut ! On vient. Je me recroqueville, j’entends les volets que l’on ferme. Il fait nuit et me voici prisonnière. (à suivre.)
Mignonne Furlina, souhaitons qu'il ne t'arrive pas malheur.
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