Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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mercredi 20 janvier 2016
L'HISTOIRE DES LECTEURS...
Si l'encrier pouvait parler, il en raconterait des histoires !
Furlina (suite) Près de notre terrier se trouve une maison qui parfois s’ouvre et s’anime : va et vient, bruits, odeurs, je m’en approche avec prudence. Les odeurs, surtout, m’intriguent. Habituée aux parfums de la nature : fougère, thym et menthe sauvages, népeta, je suis surprise. On me dit que cela sent la cuisine, hum ! Que c’est excitant ! Souvent, il y a sur la terrasse, des restes dans une écuelle. Mais il faut arriver avant Caramel, le chat, toujours affamé, toujours aux aguets, tapi dans le feuillage de la pergola. Un soir, par la porte-fenêtre entrebâillée, je pénètre dans la cuisine : personne. Je flaire des senteurs fortes , je grimpe sur la table ; est-ce le saucisson fatal à l’aïeule Tubigna ? Quel goût fort, épicé, un délice. Voici des noix, toutes fraîches ; je pourrais en faire une provision pour l’hiver .Je furette derrière les meubles et découvre le coin idéal pour une cachette. Un peu en hauteur, derrière la grille du réfrigérateur. Quelques crottes, un petit pipi pour marquer l’endroit et je commence à entreposer les fruits. Zut ! On vient. Je me recroqueville, j’entends les volets que l’on ferme. Il fait nuit et me voici prisonnière. (à suivre.)
Furlina (suite) Ponctué par les appels du petit duc, le grand calme nocturne s’est installé. .J’entreprends la visite de la maison : Sur la table basse du salon, des canestrelli aux amandes me font un bon dessert. Bam ! j’ai fait tomber un livre : « Des souris et des hommes » , vite, aux abris…Ce n’est qu’au petit matin que je peux regagner notre terrier. A ma mère éplorée, je promets de ne plus repartir à l’aventure .Mais, quelques jours plus tard, la tentation est trop forte de retrouver ma provision de noix. Je reviens à ma cachette où je passe la nuit. Aux premières lueurs du jour, la maison s’agite un peu, puis s’apaise. Dans le silence, je m’avance à pas menus, l’œil attentif et la narine frémissante guidée par des effluves gourmands. Tiens, le saucisson est dans un garde –manger ,par terre. Méfiance ! Je tourne autour…il y a une entrée…allons voir. Oh ! Oh ! le plancher bascule, j’atterris devant le saucisson que je grignote ainsi qu’une tranche de lard , un régal ! Repue , je cherche la sortie. Diable ! Je suis entourée de grillage. Là… peut-être une issue, je pousse la trappe, plus fort, en vain. Rien ne bouge. Me voici à nouveau captive. Epuisée, je m’effondre et m’endors dans ma geôle. Brusquement, j’ai le mal de mer. Ma prison ballotte tenue d’une main forte. Est-ce un rêve ? On m’emporte, je me cramponne. Que se passe-t-il ? Au passage, je reconnais la terrasse, des miaulements…Le chat, Caramel, ma dernière heure est arrivée.(à suivre...)
Furlina (suite)
RépondreSupprimerPrès de notre terrier se trouve une maison qui parfois s’ouvre et s’anime : va et vient, bruits, odeurs, je m’en approche avec prudence. Les odeurs, surtout, m’intriguent. Habituée aux parfums de la nature : fougère, thym et menthe sauvages, népeta, je suis surprise. On me dit que cela sent la cuisine, hum ! Que c’est excitant ! Souvent, il y a sur la terrasse, des restes dans une écuelle. Mais il faut arriver avant Caramel, le chat, toujours affamé, toujours aux aguets, tapi dans le feuillage de la pergola.
Un soir, par la porte-fenêtre entrebâillée, je pénètre dans la cuisine : personne. Je flaire des senteurs fortes , je grimpe sur la table ; est-ce le saucisson fatal à l’aïeule Tubigna ? Quel goût fort, épicé, un délice. Voici des noix, toutes fraîches ; je pourrais en faire une provision pour l’hiver .Je furette derrière les meubles et découvre le coin idéal pour une cachette. Un peu en hauteur, derrière la grille du réfrigérateur. Quelques crottes, un petit pipi pour marquer l’endroit et je commence à entreposer les fruits. Zut ! On vient. Je me recroqueville, j’entends les volets que l’on ferme. Il fait nuit et me voici prisonnière. (à suivre.)
Furlina (suite)
RépondreSupprimerPonctué par les appels du petit duc, le grand calme nocturne s’est installé. .J’entreprends la visite de la maison : Sur la table basse du salon, des canestrelli aux amandes me font un bon dessert. Bam ! j’ai fait tomber un livre : « Des souris et des hommes » , vite, aux abris…Ce n’est qu’au petit matin que je peux regagner notre terrier. A ma mère éplorée, je promets de ne plus repartir à l’aventure .Mais, quelques jours plus tard, la tentation est trop forte de retrouver ma provision de noix. Je reviens à ma cachette où je passe la nuit. Aux premières lueurs du jour, la maison s’agite un peu, puis s’apaise. Dans le silence, je m’avance à pas menus, l’œil attentif et la narine frémissante guidée par des effluves gourmands. Tiens, le saucisson est dans un garde –manger ,par terre. Méfiance ! Je tourne autour…il y a une entrée…allons voir. Oh ! Oh ! le plancher bascule, j’atterris devant le saucisson que je grignote ainsi qu’une tranche de lard , un régal !
Repue , je cherche la sortie. Diable ! Je suis entourée de grillage. Là… peut-être une issue, je pousse la trappe, plus fort, en vain. Rien ne bouge. Me voici à nouveau captive. Epuisée, je m’effondre et m’endors dans ma geôle. Brusquement, j’ai le mal de mer. Ma prison ballotte tenue d’une main forte. Est-ce un rêve ? On m’emporte, je me cramponne. Que se passe-t-il ? Au passage, je reconnais la terrasse, des miaulements…Le chat, Caramel, ma dernière heure est arrivée.(à suivre...)