Maria
arrive à la maison de son amie Julia. Son cœur bat toujours un peu
plus fort quand elle s’approche de cette belle maison familiale,
qu’elle connaît comme la sienne, et à laquelle tant de souvenirs
sont attachés. La maison de Julia est toute entourée de fleurs, qui
bravent le malheur, et donnent du goût à la vie. Le film se déroule
malgré elle à toute vitesse dans la tête de Maria : leurs
enfances entremêlées, la route en commun vers l’école, en
partageant des châtaignes sèches, tellement dures qu’une seule
durait jusqu’à l’arrivée à l’école… Et tout est allé si
vite, leur mariage le même jour, les deux couples passant sous
l’arche de buis vert à l’église au milieu des vivats, puis une
fille pour Julia, et le premier de ses garçons pour Maria… Et la
vie passe vite, laborieuse mais si dense dans la solidarité du
village, les veillées qui rapprochent jeunes et vieux, l’été sur
le terezzolu, l’hiver regroupés autour de la
cheminée ou du fugone… Jusqu’au
coup de tonnerre de ce début du mois d’août 1914, dans la chaleur
de l’été... (à suivre)
¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤
Bravo et merci à J.D.M. pour cette évocation sensible de notre passé récent.
RépondreSupprimer