vendredi 11 novembre 2016

Commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918.

Malgré un vent frisquet, en présence des autorités militaires, de nombreux rutalais se sont rassemblés ce matin devant le monument au morts pour commémorer le 98ème anniversaire de l'armistice du 11 novembre 1918, et, ne pas oublier le sacrifice des enfants de notre village morts pour la France. Le maire a lu le message du ministre des anciens combattants, et, ce sont les jeunes Létizia LESNARD et César Louis AFONSO di PINHEIRO qui ont lu celui de l'Union Française des Anciens Combattants.
Ce matin, on commémorait également le 100ème anniversaire de la bataille de Verdun.
C'est pour cela, que Louis GIACOMONI a voulu rendre un vibrant hommage au sous-lieutenant BIAGGI Gaston mort au combat, tué le 10 avril 1916 à Verdun, et dont le nom figure au fronton du monument. C'est non sans une certaine émotion que LOUIS à lu deux lettres adressées aux parents du disparu, écrites les 3 et 15 mai 1916 par le capitaine GUODET, commandant le 22ème R.A.C. qui comptait BIAGGI Gaston dans ses effectifs. Aux termes de ces lettres, l'auteur sublimait la valeur et le courage du jeune sous-lieutenant. Un dépôt de gerbe et la minute de silence ont mis fin à la cérémonie.
Un vin d'honneur offert par la municipalité, a réuni tout ce petit monde devant des tables abondamment garnies dans les locaux de l'ancien presbytère.

2 commentaires:

  1. Biaggi Gaston, victime sous un obus à Verdun alors qu’il venait de sortir de son gourbi, le 10 avril 1916, était aspirant au 22e Régiment d’Artillerie de Campagne. Mais sa nomination au grade de sous-lieutenant avait été signée pour le 15 avril. C’est ce que signale le capitaine Guodet commandant la 9ème Batterie, dans sa lettre aux parents. Lettres élogieuses datées des 3 et 15 mai où il sublime l’aspirant Biaggi : « sa maturité d’esprit, sa conscience, ses connaissances techniques faisaient de lui, le meilleur collaborateur du commandement. Sa jeunesse, sa droiture, sa confiance, son ardeur éclairaient son visage d’un sourire ; sa mort est pour la batterie comme l’extinction d’un rayon de soleil. »
    Biaggi Gaston était né le 5 août 1895 à Fort-National en Algérie. Fort-National actuellement Larbaâ-Nath-Irathen dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
    La copie des deux lettres que j’ai lues m’a été remise par mon cousin Vladimir Biaggi qui l’avait trouvée dans les papiers de famille.
    Biaggi Gaston né en Algérie était neveu de mon grand-père Biaggi Ghjuvan Battistu.
    Gaston, fils de quel frère ? Je sais que Michele et Clemente avaient été en Algérie et que Gaston avait été un des meilleurs élèves du lycée d’Alger.
    En 1918, tante Tiborzia épouse Vincenzu Trucchi, ont appelé Gaston leur fils qui venait de naître, en mémoire de celui qui venait de mourir à Verdun et dont la perte était cruelle.

    Louis

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  2. Grâce à Mémorial Gen Web, j’ai pu trouver l’identité des parents.
    Gaston BIAGGI était le fils de François Antoine et de Marie Antoinette CLAIRE.

    En outre je peux dire que grand oncle François Antoine né le 2 février 1870, était frère de François Marie (Ceccu) 1859, de grand-père Jean-Baptiste (Ghjuvan Battistu) 1864, de Don-Pierre (Don Petru) 1867, de Clément (Clemente) 1873 et de Michel (Michele) 1882, de Barbe Marie (je pense que c’est zia Maria future épouse Paoli) 1859, de Jeanne (Ghjuvanna) 1875 future épouse de Joseph Graziani, …Marchesi, Etienne (Stifanichju) Albertini.
    Nb : jumeaux en 1859 : Barbe Marie et François Marie

    Louis

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