Nombreux
sont les Français qui peuvent profiter d'un week-end de trois jours
grâce au 11 novembre, qui est un jour férié. Mais pourquoi est-on
dispensé de travail ce jour-là ? Europe 1 fait le point.
Une
date historique
Le
11 novembre commémore l'armistice qui a été signé le 11 novembre
1918 à 5h15 très précisément par les représentants des Alliés
(La France, le Royaume-Uni, la Russie et les États-Unis et ceux de
l'armée allemande, dans un wagon installé dans une clairière de
Rethondes, dans l'Oise. Cet armistice marque l'arrêt des combats de
la Première guerre mondiale qui ont fait plus de 18 millions de
morts, dont près de 9 millions de civils.
Mais
il ne sera effectif qu'à 11 heures le jour-même, moment auquel les
cloches ont résonné pour annoncer la victoire des Alliés sur
l'Allemagne. La fin de la guerre ne sera entérinée qu'avec la
signature du Traité de Versailles, le 28 juin 1919.
Un jour dédié aux commémorations
Dès
1920, le Parlement vote à l'unanimité une loi pour autoriser le
placement de la dépouille d'un soldat inconnu dans une chapelle
ardente sous l'Arc de Triomphe. Il représente tous les soldats tués
dans les combats au cours du conflit. Depuis la loi du 24
octobre 1922, ce jour est férié parce qu'il célèbre "le jour
anniversaire de l'armistice", c'est-à-dire qu'il peut être
chômé par l'ensemble des Français.
Cette
journée est dédiée aux hommages et commémorations rendus aux
combattants et aux victimes. Chaque année, le Bleuet
de France à la boutonnière, le président de la
République dépose une gerbe de fleurs tricolore devant la
statue de Georges Clemenceau, symbole de la victoire de la "Grande
Guerre", puis il remonte les Champs-Élysées escortés par les
cavaliers de la Garde républicaine, passe les troupes en revue sur
la place Charles-de-Gaulle et se rend sur la tombe du Soldat inconnu.
Il y rallume la flamme qui s'y trouve, en mémoire du geste
du ministre de la Guerre André Maginot qui l'a allumée pour la
première fois en 1923.
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