vendredi 14 avril 2017

MUSÉE du "carédar"... [Gauguin-D'où venons-nous ?..._1898]

Paul Gauguin
"D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?"_1898
Huile sur toile. (139 cm X 374,5 cm)
Museum of Fine Arts, Boston.
"carédar-239"
"D’où venons nous ? Que sommes nous ? Où allons nous ?" est un tableau testament pour Gauguin, il y exprime des questions existentielles, et avait d'ailleurs juré de mettre fin à ses jours après l'avoir achevé. On peut diviser le tableau en trois parties, qu'il faut lire de droite à gauche selon les instructions de Gauguin. Ainsi à droite est représentée l'origine de la vie avec les trois femmes et le bébé, au centre la vie quotidienne des jeunes adultes et tout à gauche une femme âgée qui selon Gauguin serait "réconciliée" et "résignée" à l'idée de la mort qui approche, avec cet oiseau blanc à ses pieds censé représenter entre autres "la futilité des mots". Gauguin dira lui-même de son œuvre : "Alors j'ai voulu, avant de mourir, peindre une grande toile que j'avais en tête et, durant tout le mois, j'ai travaillé jour et nuit dans une fièvre inouïe [...]. [...] je crois non seulement que cette toile dépasse en valeur toutes les précédentes mais encore que je n'en ferais jamais une meilleure ni une semblable."
Addenda :



Paul Gauguin
"Autoportrait à la palette"_1893
Paul GAUGUIN (1848 - 1903) est un peintre postimpressionniste français. Le mouvement postimpressionniste regroupe divers mouvements qui divergent ou s'opposent au mouvement impressionniste. Il fut également à l'origine du mouvement nabi, dont les représentants cherchent à se rapprocher du divin en donnant une dimension transcendantale à leurs œuvres, et rompent avec le réalisme par leurs techniques de peinture. Enfin, il fut le chef de file de l'École de Pont-Aven, qui regroupe des artistes très différents étant allés peindre à Pont-Aven qui est un petit bourg se situant en Bretagne. Il passe les dernières années de sa vie dans des régions tropicales telles que la Polynésie ou les Marquises.
Jean-Paul Sartre a écrit : "Vis à vis de Gauguin et de van Gogh, j’ai un net complexe d’infériorité parce qu’ils ont su se perdre. Gauguin par son exil, van Gogh par sa folie […..] Je pense de plus en plus que pour atteindre à l’authenticité, il faut que quelque chose craque.

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