Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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mercredi 7 juin 2017
Lorsque les élèves des classes de Rutali étaient nombreux ...et disciplinés.
Et seulement l'école des garçons! Quelle année ???
17-18 A l'époque l'éducation était faite à la maison 40 élèves par classe était courant (j'ai connu ) . Maintenant c'est différent ,les temps changent . Bonjour merci pardon etc ..... ne font plus parti du quotidien à qui la faute ! pas aux enseignants mais aux parents qui laissent faire .
Sans doute mais ce faible pourcentage ne reflétait pas nécessairement le niveau des enfants. Les familles étaient pour la plupart nombreuses et peu aisées et ne pouvaient se permettre de payer de longues études à chacun de leurs enfants. De plus, les garçons devaient aider les pères aux champs et les filles suppléer leurs mères... Beaucoup de jeunes devaient quitter le cocon familial pour partir travailler sur le continent - de gré ou de force ! - afin d'aider financièrement ceux qui étaient encore restés au village... Toutefois, ce qui ressort de notre village c'est que les "chanceux" qui purent continuer leurs études au-delà du primaire, obtinrent - quasi sans exception - de brillants résultats !
Bien sûr DD que les capacités des enfants n' étaient pas en cause , mais comme vous le soulignez beaucoup de familles n' avaient pas les moyens de laisser leurs enfants continuer les études . Il y avait une sorte de déterminisme des classes populaires qui considéraient les études comme un luxe . Puis heureusement tout ça s' est démocratisé . Mais , il me semble qu' aujourd'hui hui l' écart se creuse à nouveau entre les enfants des classes populaires et les autres et c' est dommage et dangereux . Qui a a solution? Rien n' est simple . m.a.v
Pour résumer et répondre à D.D. et M.A.V., je dirai que si le niveau était bon (toutes choses égales par ailleurs), c'était aussi parce que l'école jouait pleinement son rôle (et les parents aussi).Ce qui n'est plus toujours le cas aujourd'hui. L'écart entre les classes populaires et les autres était un problème essentiellement "social", à l'époque bien plus qu'aujourd'hui -où les choses ne sont plus aussi simples à analyser.
Oui 10:01 mais avec un certificat d'étude ils savaient lire et écrire , avec un BEPC , ils pouvaient être enseignant etc.Maintenant avec un BAC que font ils? c'est vrai il y a moins de travail à proposer .
Probablement contemporaine de l'histoire ci-dessous.
RépondreSupprimerMon Dieu mais combien étaient-ils? Bien qu'ils aient l'air bien sages le Maître devait avoir un sacré boulot!
RépondreSupprimerMonsieur Grégori le maître me semble t'il...mais où sont les filles...(. Vers 1935 ).
RépondreSupprimerl'école des filles était séparée.
SupprimerAucun sourire ...
RépondreSupprimer17-18 A l'époque l'éducation était faite à la maison 40 élèves par classe était courant (j'ai connu ) . Maintenant c'est différent ,les temps changent . Bonjour merci pardon etc ..... ne font plus parti du quotidien à qui la faute ! pas aux enseignants mais aux parents qui laissent faire .
RépondreSupprimerMontbourg aurait été content!
RépondreSupprimerLes ordres et les contrordres dans l'EN sont bien la cause de nombreux désordres. PG
RépondreSupprimerÀ ceux qui regrettent le passé n' oublions pas que moins de 10 pour cent des enfants de l époque accédaient au lycée et aux études supérieures .
RépondreSupprimerSans doute mais ce faible pourcentage ne reflétait pas nécessairement le niveau des enfants. Les familles étaient pour la plupart nombreuses et peu aisées et ne pouvaient se permettre de payer de longues études à chacun de leurs enfants. De plus, les garçons devaient aider les pères aux champs et les filles suppléer leurs mères... Beaucoup de jeunes devaient quitter le cocon familial pour partir travailler sur le continent - de gré ou de force ! - afin d'aider financièrement ceux qui étaient encore restés au village...
SupprimerToutefois, ce qui ressort de notre village c'est que les "chanceux" qui purent continuer leurs études au-delà du primaire, obtinrent - quasi sans exception - de brillants résultats !
Bien sûr DD que les capacités des enfants n' étaient pas en cause , mais comme vous le soulignez beaucoup de familles n' avaient pas les moyens de laisser leurs enfants continuer les études . Il y avait une sorte de déterminisme des classes populaires qui considéraient les études comme un luxe . Puis heureusement tout ça s' est démocratisé . Mais , il me semble qu' aujourd'hui hui l' écart se creuse à nouveau entre les enfants des classes populaires et les autres et c' est dommage et dangereux . Qui a a solution? Rien n' est simple . m.a.v
SupprimerPour résumer et répondre à D.D. et M.A.V., je dirai que si le niveau était bon (toutes choses égales par ailleurs), c'était aussi parce que l'école jouait pleinement son rôle (et les parents aussi).Ce qui n'est plus toujours le cas aujourd'hui. L'écart entre les classes populaires et les autres était un problème essentiellement "social", à l'époque bien plus qu'aujourd'hui -où les choses ne sont plus aussi simples à analyser.
SupprimerOui 10:01 mais avec un certificat d'étude ils savaient lire et écrire , avec un BEPC , ils pouvaient être enseignant etc.Maintenant avec un BAC que font ils? c'est vrai il y a moins de travail à proposer .
RépondreSupprimer,
L'achèvement des études primaires c'était le certificat d'étude, la montre en cadeau et.....la pelle et la pioche..
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