Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
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Je vous propose un joli texte de MAHATMA GANDI: "LE DON" Prends ton sourire et donne-le à celui qui n'en a jamais eu. Prends un rayon de soleil, et fais-lui percer les ténèbres. Découvre une source, et purifie celui qui est dans la boue. Prends une larme, et dépose-la sur le visage de celui qui ne sait pas pleurer. Prends le courage, et mets le au coeur de celui qui ne peut plus lutter. Découvre un sens à la vie, et partage-le avec celui qui ne sait plus où il va. Prends dans tes mains l'Espérance, et vis dans la lumière de ses rayons. Prends la bonté, et donne-la à celui qui ne sait pas donner. Découvre l'amour, et fais-le connaitre à tous.(FPL)
Pour la fête des pères, si vous ne l'avez pas encore lu, lisez: "L'homme qui m'aimait tout bas" d'Eric FOTTORINO
Eric Fottorino nous offre là un livre témoignage rendant un bel hommage à son père adoptif. Récit très émouvant et pudique.
Résumé: Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il travaillait " à l'ancienne ", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans explication. " Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil ", écrivit un jour Montherlant. Mais il me laissa quand même mes mots à moi, son fils vivant, et ces quelques pages pour lui dire combien je reste encore avec lui. Extrait:
"Tu m’aimais si bas, sans effusion, comme on murmure pour ne pas troubler l’ordre des choses. Tu m’aimais tout bas, sans le dire, sans éprouver le besoin d’élever la voix .C’était si fort- la force de l’évidence- que tu ne l’aurais pas crié sur les toits."
Fottorino a aussi écrit "Questions à mon père" pour son père biologique, mais je ne l'ai pas lu. ( envoi de Battine.)
Je vous propose un joli texte de MAHATMA GANDI: "LE DON"
RépondreSupprimerPrends ton sourire et donne-le à celui qui n'en a jamais eu.
Prends un rayon de soleil, et fais-lui percer les ténèbres.
Découvre une source, et purifie celui qui est dans la boue.
Prends une larme, et dépose-la sur le visage de celui qui ne sait pas pleurer.
Prends le courage, et mets le au coeur de celui qui ne peut plus lutter.
Découvre un sens à la vie, et partage-le avec celui qui ne sait plus où il va.
Prends dans tes mains l'Espérance, et vis dans la lumière de ses rayons.
Prends la bonté, et donne-la à celui qui ne sait pas donner.
Découvre l'amour, et fais-le connaitre à tous.(FPL)
Pour nous rafraichir un peu: LE VOYAGE D'HIVER de F. SCHUBERT par le trio WANDERER. Merci.
RépondreSupprimerPour la fête des pères, si vous ne l'avez pas encore lu, lisez: "L'homme qui m'aimait tout bas" d'Eric FOTTORINO
RépondreSupprimerEric Fottorino nous offre là un livre témoignage rendant un bel hommage à son père adoptif. Récit très émouvant et pudique.
Résumé:
Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il travaillait " à l'ancienne ", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans explication. " Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil ", écrivit un jour Montherlant. Mais il me laissa quand même mes mots à moi, son fils vivant, et ces quelques pages pour lui dire combien je reste encore avec lui.
Extrait:
"Tu m’aimais si bas, sans effusion, comme on murmure pour ne pas troubler l’ordre des choses. Tu m’aimais tout bas, sans le dire, sans éprouver le besoin d’élever la voix .C’était si fort- la force de l’évidence- que tu ne l’aurais pas crié sur les toits."
Fottorino a aussi écrit "Questions à mon père" pour son père biologique, mais je ne l'ai pas lu.
( envoi de Battine.)