8-11
août 1918 : La bataille d’Amiens- Montdidier ouvre la brèche
décisive dans le front allemand.
L’état
major allemand avait jeté toutes ses forces dans l’offensive de
printemps 1918, grâce aux troupes revenues du front russe après le
traité de Brest Litovsk. À l’est les Allemands avaient été
stoppés puis refoulés au cours de la 2° bataille de la Marne. À l’ouest l’offensive allemande, visant à séparer les armées
anglo-australo-canadienne et l’armée française, s’était enlisée
devant Amiens.
Le
8 août, les alliés déclenchent une contre-offensive massive, où
les chars largement déployés en avant de l’infanterie vont avoir
un rôle décisif, abattant la résistance allemande. De très
nombreux soldats allemands, durement éprouvés par les offensives
infructueuses et dont le moral est au plus bas vont fuir ou se rendre
sans combattre. Le commandant en chef Luddendorf, parlera de "jour
de deuil de l’armée allemande", non pas hélas en référence
des 40 000 morts et blessés mais de la reddition de 30 000
soldats épuisés. Au sud, le 10 août, l’offensive française
avait repris Montidier, verrou de la ligne de chemin de fer
Amiens-Paris.
Au
cours des "cent-jours" qui suivirent, les Allemands,
d’abord repliés sur la ligne Hindenburg qui s’effondra pan par
pan, allaient perdre tout le terrain conquis dans les premiers mois
de la guerre et se résoudre à l’armistice.
Ni le président ni le premier ministre n'ont jugé bon de se déranger !
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