vendredi 14 septembre 2018

Inventaire préliminaire du patrimoine de la Corse. Commune de Rutali. ( 2013 ).

Description

La commune de Rutali est l’une des dix communes faisant partie du canton du Haut-Nebbio. Sa superficie est de 17,11 km2 avec une altitude minimum de 35 mètres en plaine et maximum de 1151 mètres en montagne. Son territoire essentiellement montagneux, englobe une partie de la forêt territoriale de Stella et des Varghete. Rutali est actuellement peuplée de 359 habitants avec une densité de 21 habitants au km2.

"Dossier collectif Maisons" :

258 bâtis INSEE ; 15 étudiés ; 8 repérés

4.35% datent du 17e siècle ; 69.57% datent du 18e siècle ; 26.09% datent du 19e siècle

Toutes les maisons repérées sont en schiste. Certaines enduites à la chaux ou au ciment. Les toits sont traditionnellement couverts d'ardoises.

Matériaux du gros-oeuvre et mises en oeuvre : schiste ; moellon ; enduit ; ciment ; enduit partiel

Matériaux de la couverture : schiste en couverture 

Créateur

Cesari Sandrine ; Geronimi Josepha-Daria

Droits

(c) Università di Corsica Pasquale Paoli ; (c) Collectivité Territoriale de Corse

Spatial Coverage

Corse, Haute-Corse, 2B, Canton du Haut-Nebbio

Temporal Coverage

Aucune fouille archéologique n’a été faite sur les anciens habitats, ce la ne permet donc pas d’attester avec certitude une occupation préhistorique. Il semblerait cependant que le lieu-dit « U Loru » ait été un village protohistorique avec enceinte fortifiée puis serait devenu une citée habitée de l’antiquité au moyen-âge. Cependant, les traces de l’occupation romane sont marquées. En attestent, entre autre, la chapelle romane de San Sari datant de la fin du 10e siècle, ou encore, l’église San Parteu de Turrenu actuellement sous la forme d’une remise agricole et datées de deux époques : 5e-6e siècle et 10e-début 11e siècle. La première appellation de Rutali apparaît en 1254 sur un cartulaire latin de l’ancien évêché du Nebbiu. Rutali est une commune dont l’économie s’est basée sur l’exploitation des cultures du blé et des châtaigners et ce jusqu’à nos jours. En attestent la présence de nombreux moulins tout le long du fleuve du Bevinco. Elle a cependant connu une production industrielle importante au 18e siècle avec les anciennes fonderies. En effet, Pascal Paoli faisait fondre le minerai et les cloches à « A Ferrera Vechja » afin de faire battre monnaie à Muratu. Elle a été le lieu de combats durant la seconde guerre mondiale, des tirailleurs marocains y ont trouvé la mort en 1943 lors de la libération de la Corse. La commune de Rutali faisait partie de l’ancienne pieve du Bevinco puis du canton de Murato avant d’intégrer le canton du Haut-Nebbio en 1973.

2 commentaires:

  1. E Ferrere
    Ce qu’on appelle A Ferrera vechja se situe près du Ponte à Turrenu sur le Bivincu. Elle existait déjà au début XVIe siècle qui traitait le minerai de fer.
    En amont, A Ferrera suprana dont un acte de 1754 nous apprend que la dîme devait être perçue par la paroisse de Rutali et non celle de Muratu. Elle se situe aux confins de Rutali mais sur la rive murataise. Non loin, sur cummune de Rutali, au-dessous de Petrancolla, un haut fourneau. Pasquale Paoli y a fait fondre là probablement des cloches et même un tabernacle en argent (de Centuri)

    Louis

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    Réponses
    1. Lire tabernacle de Tuminu et non de Centuri.

      Louis

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