Petit journal inter-actif à l'attention des Rutalais et des Rutalaises, d'ici et d'ailleurs, et de tous ceux qui aiment le beau village de Rutali.
Adresse mail : blogvocedirutali@orange.fr
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Joachim DU BELLAY Recueil : "Les Regrets"
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d’usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village Fumer la cheminée, et en quelle saison Reverrai-je le clos de ma pauvre maison, Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux, Que des palais Romains le front audacieux, Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin, Plus mon petit Liré, que le mont Palatin, Et plus que l’air marin la doulceur angevine.
Les feux sont INTERDITS depuis hier , qu'on se le dise .
RépondreSupprimerils y a toujours des abrutis pour mettre le feu ( la municipalité devrait mettre des PV peut être la ils comprendront )
SupprimerLes feux sont interdits ? Ça n empêche pas quelques irréductibles de penser qu ils sont plus malins que les autres avec le feu ...
RépondreSupprimernon ils ne sont interdits !
RépondreSupprimerExact pour aujourd'hui !
SupprimerQuand reverrais je de mon village fumer la cheminée !!!!!!!
RépondreSupprimerHeureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
RépondreSupprimerJoachim DU BELLAY
Recueil : "Les Regrets"
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup davantage ?
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine :
Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la doulceur angevine.