Le
nouveau roman d’Elena FERRANTE, raconte le passage à l’âge
adulte de Giovanna 13 ans, fille unique, choyée par ses parents,
vivant dans le haut de Naples, partie
bourgeoise de la ville. Elle va faire la connaissance de sa tante
Vittoria qui, elle, vit dans la partie basse de la ville où sont les quartiers populaires.
L’adolescente
découvre une nouvelle facette de la réalité : les difficultés
familiales, les trahisons, l’amitié aussi, la religion, bref, la
vraie vie !
Ce
roman d’apprentissage est écrit à la première personne, d’une
manière directe sans
fioritures, un peu crue et parfois violente. Il
a beaucoup de points communs avec l’AMIE PRODIGIEUSE, le précédent
roman de l’auteure. Ce qui fait que, bien qu’intéressant, il
manque un peu de surprises (enfin, pour moi). _ (Battine)
Extraits
:
"Je
reconnus que la passion pour la lecture n’était pas innée chez
moi, mais qu’elle m’avait été inculquée par mon père :
c’est lui qui m’avait convaincue, quand j’étais petite, de
l’importance des livres, et de l’immense valeur des activités
intellectuelles".,
"En
réalité, je ne suis rien, rien qui soit vraiment à moi, rien qui
ait vraiment commencé ou vraiment abouti : je ne suis
qu’un écheveau emmêlé dont personne ne sait, pas même celle qui
écrit en ce moment, s’il contient le juste fil d’un récit, ou
si tout n’est que douleur confuse, sans rédemption possible."
"Je
n’arrivais plus à être innocente, derrière mes pensées, il y
avait toujours d’autres pensées, l’enfance était finie."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire