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"késaco-369" = chapeau d'un ancien maître laïc |
Au
début du 19ème siècle, on emploie souvent le terme de "petites
écoles". Une école c’est alors une classe. Si au tout
début de ce siècle, ce sont principalement les garçons qui y ont
accès, de gros efforts vont être faits en Savoie pour permettre la
scolarisation des filles. L’Église encouragea cela mais en
demandant cependant que l’on veille, là où c’était possible, à
la séparation des sexes. Jusqu’à la Révolution, qui
s’introduisit en Savoie en 1792, les membres du clergé étaient
très nombreux et il y avait dans un certain nombre de paroisses des
"prêtres régents" qui consacraient leur temps à l’éducation
des enfants. En l’absence de ces régents, ce sont les curés qui
faisaient fonction de maîtres d’école.
Au 19ème siècle, le
nombre des prêtres ayant diminué, on fit appel plus régulièrement
à des maîtres laïcs. Bien que l’on exigeât d’eux, à partir
de 1814, la réussite à un examen, ces maîtres ne connaissaient
souvent que les rudiments à enseigner.
Une manière originale de
distinguer la capacité des maîtres consistait dans l’ornement de
leur chapeau. Le maître qui n’avait qu’une plume à son chapeau
était capable d’enseigner la lecture. Celui qui en avait deux,
savait enseigner la lecture et l’écriture. Celui, enfin, qui
pouvait arborer fièrement trois plumes, savait enseigner la lecture,
l’écriture et le calcul, que l’on appelle dans les textes
anciens : "le chiffre".
Les Mâîtres actuels portent plusieurs chapeaux et doivent y fixer beaucoup de plumes ....Ce n'est pas toujours facile !!!!!
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