"La terre est bleue..." Paul Éluard
La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s'entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d'alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d'indulgence
A la croire toute nue.
Les guêpes fleurissent vert
L'aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.
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Essai
pastiche Éluard : (pas facile, dixit "Anonymous")
Le monde est fragile comme un fauve
Jamais de douceur les couleurs ne se mélangent plus
Elles ne font plus rêver
Au tour des regards de chercher
Les musiques et leurs orchestres
Lui ses glaciers qui fondent
Tous ces déserts toutes ces faims
Et ces guérillas dans les villes
Où s’effondrent les libertés.
Le
poète a perdu son luth
Au crépuscule des déesses
Pleurent Pomone et Thalassa
Mais les pinceaux couvrent les toiles
Tu as les fenêtres qui s’ouvrent
Sur l’étang de Saint Cucufa
Et la nature entière qui danse
Quand tu t’assieds près de moi.
Au crépuscule des déesses
Pleurent Pomone et Thalassa
Mais les pinceaux couvrent les toiles
Tu as les fenêtres qui s’ouvrent
Sur l’étang de Saint Cucufa
Et la nature entière qui danse
Quand tu t’assieds près de moi.
En ouvrant ma fenêtre
RépondreSupprimerCe matin en ouvrant ma fenêtre
Dis moi chéri que vois-tu là?
Des mésanges qui sautillent
Sur les dernières fleurs de Lantana
Et là?
L'arbousier qui balance
Ses pendentifs sur les branches
Et sur le poteau de la clôture
Un rouge-gorge tout jaboté
M'annonce la fin de l'été
Avec son cri perçant
Ce beau geai lorgne les glands
Les glands qui tombent
La mer qui gronde
La fenêtre qui se ferme
Je souris
C'est beau la Vie.
Félicitations à nos poètes inspirés.
RépondreSupprimerDAns le pastiche, le monde n'est pas très gai; heureusement ,l'art ,la peinture vient nous rassurer.
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