dimanche 30 novembre 2014
COMMUNIQUÉ
Aujourd'hui, dimanche
30 novembre à 13h15, sur France 2, ne ratez pas le reportage sur "L'assassinat du juge Michel" dans lequel on pourra
voir Jean-Marie FLORI, récemment interviewé par une équipe
de la télévision pour l'enquête à laquelle il a pris part.
samedi 29 novembre 2014
ENFIN !!
Depuis quelques minutes seulement, on peut enfin se connecter à Internet, par l'intermédiaire d'Orange, à Rutali qui en était privé depuis hier soir suite aux intempéries...
J'ai malgré tout pu gérer vos commentaires grâce à mon smartphone... mais quelle lenteur car ici ni 4G, ni 3G mais seulement H+ ou pire : E !!
Enfin, tout est bien qui finit bien ! ;-))
L'homme orchestre. Génial.
Cet homme, un certain Jean-Claude Bono, capable d'imiter à la perfection une myriade d'instruments, est ressorti des archives poussiéreuses du festival " Juste pour Rire ", grâce à un utilisateur de you tube. Cette performance extraordinaire date de 1987. Écoutez les trois morceaux, vous ne le regretterez pas. Envoi de Battine.
C'est arrivé le 19 août 1948.
La communion solennelle de François Cordoliani, di i Mèli. Beaucoup ont disparu, mais ceux qui restent devraient pouvoir nous préciser les identités de tout ce beau monde.
LA LANGUE AU CHAT...
_serpent musical_ |
![]() |
"késaco-86" |
Le serpent est
un instrument à vent grave, à perce conique et dont
l'embouchure est appelée "bouquin". Bien qu'il soit
en bois recouvert de cuir, il fait partie de la
famille des cuivres, en raison de son procédé d'émission du
son : le musicien fait vibrer ses lèvres dans cette embouchure,
comparable à celle des cuivres actuels et de taille proche de celle
du trombone. Il est en fait la basse du cornet à bouquin,
instrument connu dès le xve siècle. Sa perce est
plus large. L'instrument se présente sous forme de S,
particularité qui lui a donné son nom. Il est percé de six trous,
ce qui permet de jouer toute l'échelle chromatique dans un registre
proche de la voix de baryton(située entre le ténor et
la basse). Il comporte, à son extrémité, un bocal métallique (ou
branche d'embouchure), sur lequel s'adapte l'embouchure souvent faite
en ivoire ou en corne. Dans un grand espace comme
celui d'une église, son timbre se marie merveilleusement avec la
voix humaine, qu'il amplifie. En tant que basse d'un ensemble
instrumental, il peut, dans une certaine mesure, être considéré
comme l'ancêtre du tuba. (wikipedia)
vendredi 28 novembre 2014
Manifestation linguistique.
UNA BELLA STONDA NUSTRALE, pour " les confirmés" .
La deuxième séance s'est tenue à Rutali ce jeudi (un jeudi sur trois en alternance de lieu avec Poggio d'Oletta et Rutali).
L'Association Opera di Rutali et la commune de Poggio ont remis aux nombreux participants un gros polycope de verbes (avec conjugaisons) et fourni à chacun les photocopies des cours préparés par Paul Noël GIACOMONI.
Le très bon cours prodigué par Paul Noël s'est déroulé d'une manière interactive et conviviale. Celui-ci a porté sur la manière de transcrire phonétiquement différentes consonnes de l'alphabet, (ce cours était évidemment dans le prolongement du premier). Le but ultime étant de pouvoir, après quelques séances, lire et écrire notre langue.
Le temps a passé très vite, les échanges y ont été fructueux et l’ambiance très chaleureuse.
En fait tout doucement et chemin faisant, le style de cet "enseignement" pédagogique, associatif et participatif prend forme. Les élèves auront d'ailleurs au bout de quatre ou cinq séances la possibilité de donner leur point de vue sur l'orientation future de ces échanges avec l'enseignant et avec les porteurs de ce projet.
IN VIAGHU S’ACCONCIANU E SOMME, SOPRA TUTTTU CHI U VIAGHJU HÈ BELLU
Association Opéra di Rutali.
Traiteur à domicile.
Nous vous proposons pour chaque jour de la semaine, entrées, plats et desserts.
Le week-end plats uniquement sur commande à partir de 4 personnes.
Livraison possible le midi, si demande.
Pour la semaine, commander avant 17 heures.
Les livraisons se font à partir de 18 heures.
Pour le week-end, commander avant vendredi 15h30. Livraison possible le midi.
Vin : 18 € la bouteille.
Le petit plus : Confection de gâteau à thème, de cup cakes pour toutes les occasions :
( anniversaires, diplômes, baptêmes ).
Contacter Ariane et Stéphane aux numéros suivants :
Le week-end plats uniquement sur commande à partir de 4 personnes.
Livraison possible le midi, si demande.
Pour la semaine, commander avant 17 heures.
Les livraisons se font à partir de 18 heures.
Pour le week-end, commander avant vendredi 15h30. Livraison possible le midi.
Vin : 18 € la bouteille.
Le petit plus : Confection de gâteau à thème, de cup cakes pour toutes les occasions :
( anniversaires, diplômes, baptêmes ).
Contacter Ariane et Stéphane aux numéros suivants :
06 09 46 09 11
04 95 37 64 52
Bon, je le remets...! J'adore ce morceau et Marck Knopfler, même quand je n'ai pas le blues.
(Il avait été enlevé par une manoeuvre malencontreuse)
MUSÉE du "carédar"... [Metzinger-L'Oiseau Bleu_1913]
![]() |
Jean Metzinger "L'Oiseau Bleu"_1913 Huile sur toile. (230 cm X 196 cm) Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. |
![]() |
"carédar-115" |
"L'oiseau bleu" est une
des œuvres parmi les plus connues de la période cubiste de Jean
Metzinger et la plus importante de ce peintre. En
1912-13 commence pour Metzinger une période que l'on qualifie
souvent de Cubisme analytique, en raison de l'aspect fragmenté de la
composition, mais qui, à l'étude, se révèle d'une nature bien
différente de celui de Picasso et de Braque. Pour lui, en effet, il
s'agit d'une analyse non pas de l'objet, mais du sujet. Ce
tableau est en effet un parfait exemple de cubisme analytique. Son sujet est
fragmenté, c’est-à-dire divisé en plusieurs parties, qui sont
peintes comme si nous les observions depuis des endroits différents.
Une femme nue tient dans ses mains un oiseau bleu, de multiples
formes géométriques les entourent : un éventail, un morceau de
tissu... Metzinger révèle sa volonté de représenter certains
symboles de la modernité. Au milieu de la déconstruction du nu
représenté dans un intérieur, il reprend le motif de la nature
morte, mais intègre au-delà du rideau des clins d'œil au monde
moderne parisien tels que le Sacré Cœur ou un bateau. On peut
considérer cette peinture comme étant à la fois une scène de
genre par la présence de danseurs et un paysage par la présence
d'éléments naturels...
Jean
METZINGER (1883 - 1956) est un peintre, théoricien,
écrivain, critique d'art et poète français. Il commence
sa formation à l’Académie des Beaux-Arts de Nantes. Il
s’installe à Paris en 1903. Il est influencé par les courants
artistiques du moment, le néo-impressionnisme et le divisionnisme ainsi que le fauvisme et aussi
par Paul Cézanne puis ce qui allait devenir le cubisme. Dès
son arrivée à Paris, il participe au Salon d'Automne... Il
fréquente le Bateau-Lavoir. En collaboration avec Albert
Gleizes, il écrit le premier traité majeur sur le cubisme, "Du
Cubisme", en 1912. En 1921, il abandonne le Cubisme
pour ce qu'il appelle alors le "Réalisme constructif",
sorte de peinture résolument figurative, quoique d'aspect très
schématique. Plus tard, il reniera même cette période de son art
et reviendra, surtout après la Seconde Guerre mondiale, à une
nouvelle forme de Cubisme, dans laquelle il tentera de conserver les
acquisitions de son Cubisme antérieur tout en recherchant une
certaine stylisation plastique des éléments formels... Il est
un membre fondateur de la "Section d’Or" et adepte de
l’ Abbaye de Créteil.
jeudi 27 novembre 2014
mercredi 26 novembre 2014
UN ENCHANTEMENT, UNE IMMERSION DANS LA COULEUR, LA MUSIQUE, LA BEAUTÉ
AUX BAUX DE PROVENCE, DANS LES ANCIENNES CARRIERES DE CALCAIRE, PROJECTIONS ET SONS HABILLENT CET ESPACE IMMENSE: SOL, MURS, PLAFONDS, DANS LEQUEL LES SPECTATEURS SE DÉPLACENT SILENCIEUSEMENT, FAISANT EUX-MÊMES PARTIE DU DÉCOR.
A VOIR ABSOLUMENT SI VOUS ALLEZ DU CÔTÉ DE MARSEILLE OU AIX EN PROVENCE.
Le talent est dans les gènes.
Une interprétation grandiose de "nessum dorma " par la petite fille de Pavarotti, Sislena Caparossa, âgée de 15 ans.
communiqué de l'association Opéra di Rutali.
STONDE NUSTRALE ( confirmés )
La prochaine séance aura lieu le jeudi 27 novembre à la mairie de Rutali, à 18 h 15. Elle sera dirigée par Paul-Noël Giacomoni.
PASSENDU...
Hè
ghjuntu u pettirossu. S’hè cansatu, cum’è di solitu, in l’ortu
meiu. Mi guarda zittu mottu. Ùn mi cunnoscerà più ? Purtantu,
annu scorsu…(Favuletta)
Pettirossu
Sì
scrianzatu o Pettirossu
di
scherzighjà a zappa nova
chì
dinanzu à u francalossu
zappa
zappa…è nunda trova.
Mi
dicerai à cosa ghjova
techju
di vermi è pangrossu
di
pisalli in cresta a coda
è
po – oh ! lu bruttu ! - falli à dossu.
Ti
sì fattu dopu una cantichjata
in
a cima di a pianta grassa
per
l’incantu di a to innamurata.
À
mè chì facia l’ochji à ghjassa
m’ai
lampatu un’ accorta trillata
per
dimmi : godi di l’ora chì passa !
Il est arrivé le rouge-gorge. Il s’est arrêté, comme d’habitude, dans mon jardin. Il me regarde, taciturne. Ne me reconnaît-il plus ? Pourtant, l’an dernier…(Petite fable)
C’est
très impoli rouge-gorge
de
railler la nouvelle pioche
qui
devant l’épouvantail
gratte,
gratte…et rien ne trouve
repu de
vers et obèse
de lever
ta queue sur la panne
pour y
laisser - oh ! le vilain !- ta fiente
Tu as
poussé ensuite la chansonnette
sur la
cime d’une plante grasse
pour
l’enchantement de ta belle
Et à
moi qui plissais les yeux
tu m’as
lancé un aimable trille
pour me
dire : profite de l’heure qui passe !
(Fringhellu)
mardi 25 novembre 2014
Tra aghje e pagliaghji, ce matin.
Sta mane, à u Luccidascu, i sculàri di U Centru, una scola di Bastia, in passighjata studiosa.
Ce matin, au " Luccidascu ", des élèves du Centre, une école de Bastia, en balade éducative.
HISTOIRE DU JOUR
Ce
matin Aranée ne décolère pas.
- Les casseurs sont de retour ! J'en ai assez de voir ma fine toile en lambeaux ; j'use ma salive pour rien et j'ai faim !
Elle avait tissé sa toile dans cette haie qui borde la route, car tous les soirs, au soleil couchant, la vache Roussina y fait sa promenade en laissant sur le sol un tas de bouse odorante, régal des mouches.
Non loin de là, sous les fougères, maman mouche réveille son monde :
- Ma Mouchette, veux-tu aller voir où sont les bouses ce matin ?
- Et pourquoi toujours moi ?
-Tu sais bien que Tsé-Tsé a besoin de dormir.
Mouchette voletait, légère, dans les premiers rayons du matin. Le tas parfumé n'était pas loin et une petite fourmi noire y cherchait son chemin.- Que fais-tu là toute seule Micoula, où sont tes copines ?
- J'ai voulu prendre un raccourci et j'ai perdu leur fragrance. Nous cherchons des graines d"'escholtzia" pour notre reine qui va pondre. Elle en est friande en amuse-bouche et ça la calme.
-Ah ! Oui, le "pavot de Californie", suis-moi.
- Les casseurs sont de retour ! J'en ai assez de voir ma fine toile en lambeaux ; j'use ma salive pour rien et j'ai faim !
Elle avait tissé sa toile dans cette haie qui borde la route, car tous les soirs, au soleil couchant, la vache Roussina y fait sa promenade en laissant sur le sol un tas de bouse odorante, régal des mouches.
Non loin de là, sous les fougères, maman mouche réveille son monde :
- Ma Mouchette, veux-tu aller voir où sont les bouses ce matin ?
- Et pourquoi toujours moi ?
-Tu sais bien que Tsé-Tsé a besoin de dormir.
Mouchette voletait, légère, dans les premiers rayons du matin. Le tas parfumé n'était pas loin et une petite fourmi noire y cherchait son chemin.- Que fais-tu là toute seule Micoula, où sont tes copines ?
- J'ai voulu prendre un raccourci et j'ai perdu leur fragrance. Nous cherchons des graines d"'escholtzia" pour notre reine qui va pondre. Elle en est friande en amuse-bouche et ça la calme.
-Ah ! Oui, le "pavot de Californie", suis-moi.
Mouchette
permet alors à Micoula de s'accrocher à ses pattes arrière et la
dépose à quelques encablures dans le grand champ d'escholtzia qui
jouxte le collège de la commune. Micoula explose de joie et radieuse
s'écrie : "Je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse y
avoir autant de ces belles fleurs orange ! On dirait que le
soleil a inondé le champ de ses doux rayons !" Après
s'être décrochée de Mouchette, elle commence à se rouler dans le
cœur d'une escholtzia jusqu'à s'enivrer de ses sucs capiteux,
oubliant un instant sa mission... Mouchette sourit avec indulgence
devant une telle frénésie mais finit par rappeler son amie à
l'ordre...
-
Allons, Micoula, au travail ! Micoula, saoule et titubante,
semble ne pas comprendre mais se ressaisissant soudain se met
ardemment à récolter le plus possible des précieuses graines.
La
sonnerie du collège annonce alors la fin des cours...
Déjà
midi ! Tiens,voilà l'oncle bourdon qui vient déjeuner. Il peine à
atteindre le cœur des fleurs. Mouchette le magagne un peu :
- Eh, tonton, gros bidon, il faut faire du régime !
- Toi, ma petite, tu vas t'expliquer avec maman mouche, elle est furieuse....
Oh là là ! Mouchette prend son envol, part en rase-mottes et, frôlant la haie, se prend les 2 pattes arrière dans un fil poisseux . Au-dessus d'elle, les yeux d'Aranée brillent de convoitise : "Enfin, un petit hors d'œuvre à se mettre sous la dent." Fort heureusement, tonton bourdon, toujours vigilant et pas rancunier, ameute sa tribu et tous foncent, en vrombissant, dans la toile. Faisant mouche, ils délivrent la petite imprudente. Mouchette tombe, les pattes en l'air, devant Micoula interdite.
- Eh, tonton, gros bidon, il faut faire du régime !
- Toi, ma petite, tu vas t'expliquer avec maman mouche, elle est furieuse....
Oh là là ! Mouchette prend son envol, part en rase-mottes et, frôlant la haie, se prend les 2 pattes arrière dans un fil poisseux . Au-dessus d'elle, les yeux d'Aranée brillent de convoitise : "Enfin, un petit hors d'œuvre à se mettre sous la dent." Fort heureusement, tonton bourdon, toujours vigilant et pas rancunier, ameute sa tribu et tous foncent, en vrombissant, dans la toile. Faisant mouche, ils délivrent la petite imprudente. Mouchette tombe, les pattes en l'air, devant Micoula interdite.
Micoula
se désole, croyant son amie assommée dans sa chute.
- Et
maintenant comment vais-je pouvoir ramener mes précieuses graines à
la fourmilière ?!
Mais
voilà que Mouchette remue imperceptiblement ses ailes puis après
s'être ébrouée, se remet sur ses pattes... elle était juste un
peu groggy par sa chute. Micoula soupire de soulagement !
-
Vite, vite... Allez Micoula, il est tard, nous devons repartir sans
plus tarder. Accroche-toi à moi et ne laisse pas tomber ton précieux
butin. Nous reviendrons bientôt pour une nouvelle cueillette.
Ah,
mes amis, quelle joie dans la fourmilière quand Micoula déposa aux
pieds de la Reine toutes les graines cueillies, les plus belles et
les plus grosses jamais ramenées... !!
LE LIVRE DU MARDI
En attendant de lire le dernier prix Goncourt dont on m' a dit le plus grand bien, je vous propose un livre assez étonnant, entre le Thriller et le roman d'aventures ou d'espionnage dont on ferait sans doute un très bon film.
"Je suis Pilgrim" de Terry Hayes
éd. J.C. LATTES
Le héros est un homme de l' ombre, un de ceux qui vivent des vies parallèles, sans véritable identité, ou plutôt avec de multiples identités, un responsable des unités d' élite des renseignements américains . Au moment de prendre sa retraite , cet homme, Peter Campbell écrit un livre de référence retraçant son expérience en matière de criminologie et d'investigation. Il s'apprête à changer de vie mais sa route croise celle de Bradlay, héros traumatisé du 11 Septembre, qui enquête sur un crime directement inspiré du livre de Campbell et ce dernier, bien malgré lui, va reprendre du service...
Une jeune femme est assassinée dans un hôtel, un haut responsable syrien est retrouvé à moitié dévoré par des chiens errants, un jeune milliardaire meurt dans des circonstances plus que mystérieuses. Pendant ce temps, le "Sarrasin ", fantôme anonyme et fanatique prépare depuis sa prime jeunesse une vengeance terrible contre la famille royale saoudienne et son grand complice les Etats unis.
Tous ces événements, qui semblent n' avoir aucun lien entre eux, vont peu à peu s'imbriquer étroitement comme les pièces d'un puzzle et prendre tout leur sens.
Pas de super héros dans cette histoire, mais des hommes dont le destin bascule un jour, mais pas par hasard, pas sans raison : L' auteur explique le long chemin qui mène le Sarrasin au djihad comme celui qui conduit chacun des personnages à être ce qu'il est. Pilgrim ( Campbell) et le Sarrasin, incarnations du Bien contre le Mal, se poursuivent dans une course contre la montre haletante qui fait monter la tension.
L' intrigue, sans temps mort, est particulièrement bien construite et s'appuie sur notre histoire récente : La fuite des nazis en Amérique du sud, la guerre en Afghanistan, le 11 septembre.. Les personnages prennent corps grâce au talent du narrateur qui fouille leur psychologie. Le rythme soutenu accroche le lecteur et ne le lâche pas jusqu'aux dernières pages... Bien à vous MAV
lundi 24 novembre 2014
TRUCS DE FEUILLES MORTES... suite
Tout
le monde a un jour ramassé de belles feuilles d'automne. Oui mais au
bout de quelque temps elles sont devenues cassantes et ternes ! Voici une méthode à base de simple glycérine pour les conserver aussi belles qu'au premier jour.
- Récolter
les feuilles les plus attractives quant à leurs formes, couleurs, textures. Les
feuilles choisies ne devront présenter ni taches, ni parasites, ni
aucun signe de moisissure lors de la récolte. Procéder par temps
sec et ne sélectionner que les
feuilles munies de leurs pétioles car elles se conserveront bien
mieux.
- Verser un volume de glycérine pour deux volumes d'eau dans une casserole assez grande. Nul besoin de remplir la casserole, il faut juste assez de liquide pour que les feuilles puissent y rester immergées.
- Placer les feuilles bien à plat dans la casserole de manière à ce qu'elles soient totalement immergées. Pour éviter qu'elles ne remontent à la surface, poser un galet ou tout autre objet lourd sur celles-ci. Laisser ainsi pendant 3 à 5 jours.
- Verser un volume de glycérine pour deux volumes d'eau dans une casserole assez grande. Nul besoin de remplir la casserole, il faut juste assez de liquide pour que les feuilles puissent y rester immergées.
- Placer les feuilles bien à plat dans la casserole de manière à ce qu'elles soient totalement immergées. Pour éviter qu'elles ne remontent à la surface, poser un galet ou tout autre objet lourd sur celles-ci. Laisser ainsi pendant 3 à 5 jours.
- Les
sortir du mélange et les laisser sécher sur un papier absorbant 5
minutes.
- Les
placer ensuite bien à plat sur une surface lisse et propre, dans un
local sec et aéré.
- Ne
conserver que les feuilles qui auront bien réagi au processus.
Devenues légèrement élastiques, bien brillantes et douces au
toucher, on peut alors les conserver durant de longues années.
Ne
reste qu'à faire parler votre âme d'artiste afin de créer des
tableaux originaux ! ;-))
dimanche 23 novembre 2014
Depuis, beaucoup d'eau a coulé...
Envoi de Julia Flori-Serpaggi
Seule, la fontaine immuable n'a pas changé. Mais, on ne boit jamais la même eau à la même fontaine.
THÉÂTRE...
Non,
ce n'est pas le "carédar",
c'est du théâtre mais aussi de l'"ART"... de
Yasmina Reza, avec Pierre Arditi, Fabrice Luchini et Pierre Vaneck.
samedi 22 novembre 2014
LA LANGUE AU CHAT...
![]() |
"késaco-85" = cuberdons |
Le "cuberdon" est
une friandise belge, appelée
aussi chapeau de curé dans l'ouest de
la Wallonie et neuseke (petit nez)
en néerlandais. Il se présente sous forme conique, de
couleur rouge-rosé ou violacée, pour une taille d'environ 2,5 cm.
L'extérieur est dur, tandis qu'à l'intérieur se trouve un liquide
gélatineux au goût très sucré. Il est fait d'une pâte de
fruits sucrée travaillée à la gomme arabique et
aromatisée aux extraits de fruits, l'extérieur étant dur tandis
que l'intérieur conserve une certaine viscosité. Les
cuberdons classiques sont aromatisés à la framboise. Mais
récemment, on a vu naître une profusion de goûts nouveaux et de
couleurs nouvelles, de sorte que plus de 25 parfums différents
existent actuellement . Depuis
une dizaine d'années, le cuberdon est devenu 'tendance',
et le goût de cuberdon fait aujourd'hui partie de la liste des
parfums de référence utilisés par les œnologues.
Le
mot cuberdon est entré dans l'édition 2008 du Petit Larousse.
vendredi 21 novembre 2014
Nécrologie.
C'est avec tristesse, que nous avons appris la mort survenue à Bastia le 20 novembre, de Jeanine GRAZIANI. Elle était âgée de 77 ans. La levée du corps aura lieu aujourd'hui, vendredi 21 novembre à 14 h 15, au reposoir du centre hospitalier de Bastia. Les obsèques religieuses suivront à 14 h 30, en l'église de Notre-Dame-Des-Victoires. La crémation aura lieu à 16 heures, au crématorium de Bastia-Ondina. En cette douloureuse circonstance, Voce di Rutali présente ses condoléances attristées à ses enfants, petits-enfants, arrière petit enfant, à ses frères et sœurs, aux parents et alliés, ainsi qu'à toutes les personnes atteintes par ce deuil.
MUSÉE du "carédar"... [DERAIN-Charing Cross Bridge_v. 1906]
![]() |
"carédar-114" |
Le
tableau "Charing
Cross Bridge",
dit aussi "Pont
de Westminster",
juxtapose les thèmes de la nature et de l'industrie - une
composition prisée des Impressionnistes. Derain se réfère
explicitement à des styles antérieurs, dont il s'inspire. En même
temps, il réinterprète la scène avec une certaine provocation,
selon la conception du fauvisme, dans des couleurs subjectives et
soutenues. Derain
combine dans cette toile deux manières d'utiliser la couleur. D'une
part il traite en aplats les zones qui forment la chaussée, les
trottoirs, les arbres et, partiellement, les bâtiments. Il
neutralise l'effet du contraste simultané (exaltation de deux
couleurs complémentaires juxtaposées) en cernant chacune des plages
colorées : le vert de la chaussée est séparé du rouge par un
large trait bleu. D'autre part, il utilise, pour le ciel et l'eau,
des touches jaunes mêlées à des touches bleues, à la manière des
néo-impressionnistes."Seule
la couleur peut exprimer les complexités de la vie, cette diversité
tumultueuse de mes impressions, de mes émotions",
écrit André Derain au peintre Maurice Vlaminck, lors de son séjour
à Londres.
André
DERAIN, (1880 - 1954), est un peintre français et
l'un des fondateurs du "fauvisme". Peintre de figures, de
portraits, de nus, de paysages, de marines, de natures mortes, il
emploie diverses techniques : gouache,
aquarelle, pastel. Il est également peintre de décors de
théâtre, sculpteur, graveur et illustrateur. Son œuvre est parfois
considérée comme inégale mais elle témoigne fortement des
préoccupations des artistes de son époque : l'art est lié à
une époque historique, les artistes ne peuvent simplement reproduire
ce qu'ont fait leurs aînés, mais ils doivent cependant tenir compte
de leurs leçons. L'œuvre de Derain est essentiellement picturale,
mais il a également signé les décors et les costumes de nombreux
ballets, illustré une trentaine de livres, il est également connu
comme sculpteur.
![]() |
André Derain "Autoportrait" |
jeudi 20 novembre 2014
mercredi 19 novembre 2014
Et si on écoutait ?
"Concerto pour piano n°5 - l'empereur -" dernier concerto de Ludvig Van Beethoven... avec Daniel Barenboim.
mardi 18 novembre 2014
HISTOIRE DU JOUR... "poursuivie"
Le
car s'arrêta sur la grand place. Nous avions 2 heures pour flâner
et visiter la ville. Le groupe s'égailla rapidement, seule restait
une dame anglaise qui parlait peu le français. Je lui proposai ma
compagnie qu'elle accepta avec plaisir. Elle s'appelait Dorothy.
Et nous voici parcourant les petites rues du centre ville, photographiant les bâtiments, admirant les célèbres "grenats" dans les vitrines des bijoutiers de cette capitale du Roussillon. Soudain apparut la cathédrale ; Dorothy se précipita à l'intérieur, acheta un cierge qu'elle alluma sur l'autel de la Vierge et se mit en prière. Quand elle se releva, elle avait les larmes aux yeux et devant mon étonnement, me dit : "C'est pour ma fille."
Et nous voici parcourant les petites rues du centre ville, photographiant les bâtiments, admirant les célèbres "grenats" dans les vitrines des bijoutiers de cette capitale du Roussillon. Soudain apparut la cathédrale ; Dorothy se précipita à l'intérieur, acheta un cierge qu'elle alluma sur l'autel de la Vierge et se mit en prière. Quand elle se releva, elle avait les larmes aux yeux et devant mon étonnement, me dit : "C'est pour ma fille."
-
Elle est malade ?
- Non, je ne sais pas où elle est, je la cherche. On me l'a prise quelques mois après sa naissance."
- Non, je ne sais pas où elle est, je la cherche. On me l'a prise quelques mois après sa naissance."
Je
restai sans voix ! Pourquoi et comment prendre un enfant à sa
mère ?! Toutes sortes de suppositions me traversèrent
l'esprit. Je n'osai poser la moindre question risquant de heurter
cette femme éplorée... Il me fallait gagner sa confiance... elle
finirait par s'épancher. Je l'invitai à boire un thé...
Le
samedi suivant,Dorothy vint me voir. Elle avait préparé un"cheese
cake" (gâteau au fromage) qui ressemblait un peu à notre
"fiadone". Un doux parfum de thé se répandait dans le
salon :
-Avez-vous vu le film "The Magdalene sisters" me demanda-t-elle?
-Oui, vous voulez dire que .....
-Eh oui, j'ai séjourné dans un tel couvent. Jusqu'à l'adolescence, j'ai vécu en Irlande avec ma mère. J'avais un petit ami, Patrick ; nous attendions ma majorité pour nous marier. Mais je tombai enceinte et ma mère, pour ne pas subir la honte de mon péché, m'emmena dans le couvent le plus proche. La vie y était très dure. Du matin au soir on faisait des lessives. J'accouchai d'une fille que j'appelai Patricia. À 3 mois, elle tomba malade. On l'emmena à l'infirmerie et le lendemain on me dit qu'elle était morte. Je ne pus la voir. Imaginez mon désespoir ! Je tombai malade à mon tour et ma mère vint me reprendre. Quelque temps après, nous déménagions dans la banlieue de Londres où un frère de ma mère nous avait trouvé du travail. C'est là que j'ai connu mon mari, nous avons 2 enfants. Mais, j'étais souvent dépressive, je n'oubliais pas Patricia ! Mon mari qui connaissait mon passé me proposa de faire une visite au couvent pour essayer de faire mon deuil. Il y avait une nouvelle Mère Supérieure ; elle retrouva mon dossier et, quand je demandai à me recueillir sur la tombe de Pat, elle me regarda stupéfaite :
- Mais, mon petit, Patricia n'est pas morte, elle a été adoptée !
Hélas, la partie concernant les parents adoptifs était manquante......
-Avez-vous vu le film "The Magdalene sisters" me demanda-t-elle?
-Oui, vous voulez dire que .....
-Eh oui, j'ai séjourné dans un tel couvent. Jusqu'à l'adolescence, j'ai vécu en Irlande avec ma mère. J'avais un petit ami, Patrick ; nous attendions ma majorité pour nous marier. Mais je tombai enceinte et ma mère, pour ne pas subir la honte de mon péché, m'emmena dans le couvent le plus proche. La vie y était très dure. Du matin au soir on faisait des lessives. J'accouchai d'une fille que j'appelai Patricia. À 3 mois, elle tomba malade. On l'emmena à l'infirmerie et le lendemain on me dit qu'elle était morte. Je ne pus la voir. Imaginez mon désespoir ! Je tombai malade à mon tour et ma mère vint me reprendre. Quelque temps après, nous déménagions dans la banlieue de Londres où un frère de ma mère nous avait trouvé du travail. C'est là que j'ai connu mon mari, nous avons 2 enfants. Mais, j'étais souvent dépressive, je n'oubliais pas Patricia ! Mon mari qui connaissait mon passé me proposa de faire une visite au couvent pour essayer de faire mon deuil. Il y avait une nouvelle Mère Supérieure ; elle retrouva mon dossier et, quand je demandai à me recueillir sur la tombe de Pat, elle me regarda stupéfaite :
- Mais, mon petit, Patricia n'est pas morte, elle a été adoptée !
Hélas, la partie concernant les parents adoptifs était manquante......
-
Dites-moi Dorothy, sans être indiscrète, pourquoi vivez-vous en
France ?
- L'an dernier, nous avons reçu de la Mère supérieure du couvent, un courrier disant:"une jeune femme française, Patricia Pujol née en 1975, lors de ses vacances en Irlande, est venue au couvent pour voir le lieu de sa naissance dont ses parents adoptifs lui avaient parlé. Elle voulait aussi voir la tombe de sa mère biologique. Quand je lui racontai votre visite, la stupeur la fit vaciller. Je lui ai donné vos coordonnées."
- Enfin, dis-je, une lueur au bout du tunnel ! Oui, mon mari étant à la retraite nous avons décidé de venir vivre en France. Un jour, nous avons reçu une longue lettre de Patricia. Pour résumer, elle disait qu'elle vivait dans le sud de la France, qu'elle était très heureuse de me savoir en vie, mais qu'elle n'était pas encore prête pour une rencontre .............
Voici un an que je n'ai pas revu Dorothy. Mais, j'ai rencontré une personne qui vit dans le même village et qui m'a dit ceci : " La rencontre entre mère et fille a bien eu lieu ; Dorothy marie son fils au printemps prochain et Patricia est invitée... Je souhaite qu'elles aient beaucoup à se dire.....
- L'an dernier, nous avons reçu de la Mère supérieure du couvent, un courrier disant:"une jeune femme française, Patricia Pujol née en 1975, lors de ses vacances en Irlande, est venue au couvent pour voir le lieu de sa naissance dont ses parents adoptifs lui avaient parlé. Elle voulait aussi voir la tombe de sa mère biologique. Quand je lui racontai votre visite, la stupeur la fit vaciller. Je lui ai donné vos coordonnées."
- Enfin, dis-je, une lueur au bout du tunnel ! Oui, mon mari étant à la retraite nous avons décidé de venir vivre en France. Un jour, nous avons reçu une longue lettre de Patricia. Pour résumer, elle disait qu'elle vivait dans le sud de la France, qu'elle était très heureuse de me savoir en vie, mais qu'elle n'était pas encore prête pour une rencontre .............
Voici un an que je n'ai pas revu Dorothy. Mais, j'ai rencontré une personne qui vit dans le même village et qui m'a dit ceci : " La rencontre entre mère et fille a bien eu lieu ; Dorothy marie son fils au printemps prochain et Patricia est invitée... Je souhaite qu'elles aient beaucoup à se dire.....
À 40 ans de distance, on
peut s'interroger, quand on voit les problèmes de communication avec
nos propres enfants......"
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