dimanche 30 novembre 2014

Une vie de chien.


COMMUNIQUÉ

Aujourd'hui, dimanche 30 novembre à 13h15, sur France 2, ne ratez pas le reportage sur "L'assassinat du juge Michel" dans lequel on pourra voir Jean-Marie FLORI, récemment interviewé par une équipe de la télévision pour l'enquête à laquelle il a pris part.

DESSIN ANIMÉ...

"L'oiseau bleu" _ pour petits et grands. Il n'est pas interdit de rêver...

samedi 29 novembre 2014

ENFIN !!

Depuis quelques minutes seulement, on peut enfin se connecter à Internet, par l'intermédiaire d'Orange, à Rutali qui en était privé depuis hier soir suite aux intempéries...
J'ai malgré tout pu gérer vos commentaires grâce à mon smartphone... mais quelle lenteur car ici ni 4G, ni 3G mais seulement H+ ou pire : E !! 
Enfin, tout est bien qui finit bien ! ;-))

Connaissez-vous Algajola ?


L'homme orchestre. Génial.

Cet homme, un certain Jean-Claude Bono, capable d'imiter à la perfection une myriade d'instruments, est ressorti des archives poussiéreuses du festival " Juste pour Rire ", grâce à un utilisateur de you tube. Cette performance extraordinaire date de 1987. Écoutez les trois morceaux, vous ne le regretterez pas. Envoi de Battine.

C'est arrivé le 19 août 1948.

La communion solennelle de François Cordoliani, di i Mèli. Beaucoup ont disparu, mais ceux qui restent devraient pouvoir nous préciser les identités de tout ce beau monde.

LA LANGUE AU CHAT...

_serpent musical_
"késaco-86" 
Le serpent est un instrument à vent grave, à perce conique et dont l'embouchure est appelée "bouquin". Bien qu'il soit en bois recouvert de cuir, il fait partie de la famille des cuivres, en raison de son procédé d'émission du son : le musicien fait vibrer ses lèvres dans cette embouchure, comparable à celle des cuivres actuels et de taille proche de celle du trombone. Il est en fait la basse du cornet à bouquin, instrument connu dès le xve siècle. Sa perce est plus large. L'instrument se présente sous forme de S, particularité qui lui a donné son nom. Il est percé de six trous, ce qui permet de jouer toute l'échelle chromatique dans un registre proche de la voix de baryton(située entre le ténor et la basse). Il comporte, à son extrémité, un bocal métallique (ou branche d'embouchure), sur lequel s'adapte l'embouchure souvent faite en ivoire ou en corne. Dans un grand espace comme celui d'une église, son timbre se marie merveilleusement avec la voix humaine, qu'il amplifie. En tant que basse d'un ensemble instrumental, il peut, dans une certaine mesure, être considéré comme l'ancêtre du tuba. (wikipedia)

Grille numéro 350.


vendredi 28 novembre 2014

Manifestation linguistique.


UNA BELLA STONDA NUSTRALE, pour " les confirmés" . 

La deuxième séance s'est tenue à Rutali ce jeudi (un jeudi sur trois en alternance de lieu avec Poggio d'Oletta et Rutali).
L'Association Opera di Rutali et la commune de Poggio ont remis aux nombreux participants un gros polycope de verbes (avec conjugaisons) et fourni à chacun les photocopies des cours préparés par Paul Noël GIACOMONI.
Le très bon cours prodigué par Paul Noël s'est déroulé d'une manière interactive et conviviale. Celui-ci a porté sur la manière de transcrire phonétiquement différentes consonnes de l'alphabet, (ce cours était évidemment dans le prolongement du premier). Le but ultime étant de pouvoir, après quelques séances, lire et écrire notre langue.
Le temps a passé très vite, les échanges y ont été fructueux et l’ambiance très chaleureuse.
En fait tout doucement et chemin faisant, le style de cet "enseignement" pédagogique, associatif et participatif prend forme. Les élèves auront d'ailleurs au bout de quatre ou cinq séances la possibilité de donner leur point de vue sur l'orientation future de ces échanges avec l'enseignant et avec les porteurs de ce projet.
IN VIAGHU S’ACCONCIANU E SOMME, SOPRA TUTTTU CHI U VIAGHJU HÈ BELLU

Association Opéra di Rutali.

Traiteur à domicile.

Nous vous proposons pour chaque jour de la semaine, entrées, plats et desserts.
Le week-end plats uniquement sur commande à partir de 4 personnes.
Livraison possible le midi, si demande.
Pour la semaine, commander avant 17 heures.
Les livraisons se font à partir de 18 heures.
Pour le week-end, commander avant vendredi 15h30. Livraison possible le midi.
Vin : 18 € la bouteille.
Le petit plus : Confection de gâteau à thème, de cup cakes pour toutes les occasions :
                       ( anniversaires, diplômes, baptêmes ).

Contacter Ariane et Stéphane aux numéros suivants :

                         06 09 46 09 11 
                         04 95 37 64 52

Bon, je le remets...! J'adore ce morceau et Marck Knopfler, même quand je n'ai pas le blues.


(Il avait été enlevé par une manoeuvre malencontreuse)

MUSÉE du "carédar"... [Metzinger-L'Oiseau Bleu_1913]


Jean Metzinger
"L'Oiseau Bleu"_1913
Huile sur toile. (230 cm X 196 cm)
Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.
"carédar-115"
"L'oiseau bleu" est une des œuvres parmi les plus connues de la période cubiste de Jean Metzinger et la plus importante de ce peintre. En 1912-13 commence pour Metzinger une période que l'on qualifie souvent de Cubisme analytique, en raison de l'aspect fragmenté de la composition, mais qui, à l'étude, se révèle d'une nature bien différente de celui de Picasso et de Braque. Pour lui, en effet, il s'agit d'une analyse non pas de l'objet, mais du sujet. Ce tableau est en effet un parfait exemple de cubisme analytique. Son sujet est fragmenté, c’est-à-dire divisé en plusieurs parties, qui sont peintes comme si nous les observions depuis des endroits différents. Une femme nue tient dans ses mains un oiseau bleu, de multiples formes géométriques les entourent : un éventail, un morceau de tissu... Metzinger révèle sa volonté de représenter certains symboles de la modernité. Au milieu de la déconstruction du nu représenté dans un intérieur, il reprend le motif de la nature morte, mais intègre au-delà du rideau des clins d'œil au monde moderne parisien tels que le Sacré Cœur ou un bateau. On peut considérer cette peinture comme étant à la fois une scène de genre par la présence de danseurs et un paysage par la présence d'éléments naturels...

Jean METZINGER (1883 - 1956) est un peintre, théoricien, écrivain, critique d'art et poète français.  Il commence sa formation à l’Académie des Beaux-Arts de Nantes. Il s’installe à Paris en 1903. Il est influencé par les courants artistiques du moment, le néo-impressionnisme et le divisionnisme ainsi que le fauvisme et aussi par Paul Cézanne puis ce qui allait devenir le cubisme. Dès son arrivée à Paris, il participe au Salon d'Automne... Il fréquente le Bateau-Lavoir. En collaboration avec Albert Gleizes, il écrit le premier traité majeur sur le cubisme, "Du Cubisme", en 1912. En 1921, il abandonne le Cubisme pour ce qu'il appelle alors le "Réalisme constructif", sorte de peinture résolument figurative, quoique d'aspect très schématique. Plus tard, il reniera même cette période de son art et reviendra, surtout après la Seconde Guerre mondiale, à une nouvelle forme de Cubisme, dans laquelle il tentera de conserver les acquisitions de son Cubisme antérieur tout en recherchant une certaine stylisation plastique des éléments formels...  Il est un membre fondateur de la "Section d’Or" et adepte de l’ Abbaye de Créteil

mercredi 26 novembre 2014

UN ENCHANTEMENT, UNE IMMERSION DANS LA COULEUR, LA MUSIQUE, LA BEAUTÉ




AUX BAUX DE PROVENCE, DANS LES ANCIENNES CARRIERES DE CALCAIRE, PROJECTIONS ET SONS HABILLENT CET ESPACE IMMENSE: SOL, MURS, PLAFONDS, DANS LEQUEL LES SPECTATEURS SE DÉPLACENT SILENCIEUSEMENT, FAISANT EUX-MÊMES PARTIE DU DÉCOR.
A VOIR ABSOLUMENT SI VOUS ALLEZ DU CÔTÉ DE MARSEILLE OU AIX EN PROVENCE.

Le talent est dans les gènes.



Une interprétation grandiose de "nessum dorma " par la petite fille de Pavarotti, Sislena Caparossa, âgée de 15 ans.

Extrait du site de la commune.

-






Le lampadaire se fait enguirlander.


communiqué de l'association Opéra di Rutali.

STONDE NUSTRALE  ( confirmés )


La prochaine séance aura lieu le jeudi 27 novembre à la mairie de Rutali, à 18 h 15. Elle sera dirigée par Paul-Noël Giacomoni.

PASSENDU...

Hè ghjuntu u pettirossu. S’hè cansatu, cum’è di solitu, in l’ortu meiu. Mi guarda zittu mottu. Ùn mi cunnoscerà più ? Purtantu, annu scorsu…(Favuletta)

Pettirossu

Sì scrianzatu o Pettirossu
di scherzighjà a zappa nova
chì dinanzu à u francalossu
zappa zappa…è nunda trova.

Mi dicerai à cosa ghjova
techju di vermi è pangrossu
di pisalli in cresta a coda
è po – oh ! lu bruttu ! - falli à dossu.

Ti sì fattu dopu una cantichjata
in a cima di a pianta grassa
per l’incantu di a to innamurata.

À mè chì facia l’ochji à ghjassa
m’ai lampatu un’ accorta trillata
per dimmi : godi di l’ora chì passa !


Il est arrivé le rouge-gorge. Il s’est arrêté, comme d’habitude, dans mon jardin. Il me regarde, taciturne. Ne me reconnaît-il plus ? Pourtant,  l’an dernier…(Petite fable)

Rouge-gorge

C’est très impoli rouge-gorge
de railler la nouvelle pioche
qui devant l’épouvantail
gratte, gratte…et rien ne trouve

Tu me diras à quoi ça sert
repu de vers et obèse
de lever ta queue sur la panne
pour y laisser - oh ! le vilain !- ta fiente

Tu as poussé ensuite la chansonnette
sur la cime d’une plante grasse
pour l’enchantement de ta belle

Et à moi qui plissais les yeux
tu m’as lancé un aimable trille
pour me dire : profite de l’heure qui passe !

(Fringhellu)

DAZIBAO

C'est encore à vous...

mardi 25 novembre 2014

Tra aghje e pagliaghji, ce matin.

Sta mane, à u Luccidascu, i sculàri di U Centru, una scola di Bastia, in passighjata studiosa.
Ce matin, au " Luccidascu ", des élèves du Centre, une école de Bastia, en balade éducative.

Extrait de Corse-Matin du 25/11/2014.


HISTOIRE DU JOUR


Ce matin Aranée ne décolère pas.
- Les casseurs sont de retour ! J'en ai assez de voir ma fine toile en lambeaux ; j'use ma salive pour rien et j'ai faim !
Elle avait tissé sa toile dans cette haie qui borde la route, car tous les soirs, au soleil couchant, la vache Roussina y fait sa promenade en laissant sur le sol un tas de bouse odorante, régal des mouches.
Non loin de là, sous les fougères, maman mouche réveille son monde :
- Ma Mouchette, veux-tu aller voir où sont les bouses ce matin ?
- Et pourquoi toujours moi ?
-Tu sais bien que Tsé-Tsé a besoin de dormir.
Mouchette voletait, légère, dans les premiers rayons du matin. Le tas parfumé n'était pas loin et une petite fourmi noire y cherchait son chemin.- Que fais-tu là toute seule Micoula, où sont tes copines ?
- J'ai voulu prendre un raccourci et j'ai perdu leur fragrance. Nous cherchons des graines d"'escholtzia" pour notre reine qui va pondre. Elle en est friande en amuse-bouche et ça la calme.
-Ah ! Oui, le "pavot de Californie", suis-moi.
Mouchette permet alors à Micoula de s'accrocher à ses pattes arrière et la dépose à quelques encablures dans le grand champ d'escholtzia qui jouxte le collège de la commune. Micoula explose de joie et radieuse s'écrie : "Je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse y avoir autant de ces belles fleurs orange ! On dirait que le soleil a inondé le champ de ses doux rayons !" Après s'être décrochée de Mouchette, elle commence à se rouler dans le cœur d'une escholtzia jusqu'à s'enivrer de ses sucs capiteux, oubliant un instant sa mission... Mouchette sourit avec indulgence devant une telle frénésie mais finit par rappeler son amie à l'ordre...
- Allons, Micoula, au travail ! Micoula, saoule et titubante, semble ne pas comprendre mais se ressaisissant soudain se met ardemment à récolter le plus possible des précieuses graines.
La sonnerie du collège annonce alors la fin des cours...
Déjà midi ! Tiens,voilà l'oncle bourdon qui vient déjeuner. Il peine à atteindre le cœur des fleurs. Mouchette le magagne un peu :
- Eh, tonton, gros bidon, il faut faire du régime !
- Toi, ma petite, tu vas t'expliquer avec maman mouche, elle est furieuse....
Oh là là ! Mouchette prend son envol, part en rase-mottes et, frôlant la haie, se prend les 2 pattes arrière dans un fil poisseux . Au-dessus d'elle, les yeux d'Aranée brillent de convoitise : "Enfin, un petit hors d'œuvre à se mettre sous la dent." Fort heureusement, tonton bourdon, toujours vigilant et pas rancunier, ameute sa tribu et tous foncent, en vrombissant, dans la toile. Faisant mouche, ils délivrent la petite imprudente. Mouchette tombe, les pattes en l'air, devant Micoula interdite.
Micoula se désole, croyant son amie assommée dans sa chute.
- Et maintenant comment vais-je pouvoir ramener mes précieuses graines à la fourmilière ?!
Mais voilà que Mouchette remue imperceptiblement ses ailes puis après s'être ébrouée, se remet sur ses pattes... elle était juste un peu groggy par sa chute. Micoula soupire de soulagement !
- Vite, vite... Allez Micoula, il est tard, nous devons repartir sans plus tarder. Accroche-toi à moi et ne laisse pas tomber ton précieux butin. Nous reviendrons bientôt pour une nouvelle cueillette.

Ah, mes amis, quelle joie dans la fourmilière quand Micoula déposa aux pieds de la Reine toutes les graines cueillies, les plus belles et les plus grosses jamais ramenées... !!   

Magique Freddy Mercury ! Quelle voix !!

LE LIVRE DU MARDI

En attendant de lire le dernier prix Goncourt dont on m' a dit le plus grand bien, je vous propose un livre assez étonnant, entre  le Thriller et le roman d'aventures ou d'espionnage dont on ferait sans doute un très bon film.
     "Je suis  Pilgrim
         de Terry Hayes
              éd. J.C. LATTES        

   Le héros est un homme de l' ombre, un de ceux qui vivent des vies parallèles, sans véritable identité, ou plutôt avec de multiples identités, un responsable des unités d' élite des renseignements américains . Au moment de prendre sa retraite , cet homme, Peter Campbell écrit un livre de référence retraçant son expérience en matière de criminologie et d'investigation. Il s'apprête à changer de vie mais sa route croise celle de Bradlay, héros traumatisé du 11 Septembre, qui enquête sur un crime directement inspiré du livre de Campbell et ce dernier, bien malgré lui, va reprendre du service...
 Une jeune femme est assassinée dans un hôtel, un haut responsable syrien est retrouvé à moitié dévoré par des chiens errants, un jeune milliardaire meurt dans des circonstances plus que mystérieuses. Pendant ce temps, le "Sarrasin ", fantôme anonyme et fanatique prépare depuis sa prime jeunesse une vengeance terrible contre la famille royale saoudienne et son grand complice les Etats unis.
 Tous ces événements, qui semblent n' avoir aucun lien entre eux, vont peu à peu s'imbriquer étroitement comme les pièces d'un puzzle et prendre tout leur sens.

Pas de super héros dans cette histoire, mais des hommes dont le destin bascule un jour, mais pas par hasard, pas sans raison : L' auteur explique le long chemin qui mène le Sarrasin au djihad comme celui qui conduit chacun des personnages à être ce qu'il est. Pilgrim ( Campbell) et le Sarrasin, incarnations du Bien contre le Mal, se poursuivent dans une course contre la montre haletante qui fait monter la tension.

L' intrigue, sans temps mort, est particulièrement bien construite et s'appuie sur notre histoire récente :  La fuite des nazis en Amérique du sud, la guerre en Afghanistan, le 11 septembre.. Les personnages prennent corps grâce au talent du narrateur qui fouille leur psychologie. Le rythme soutenu accroche le lecteur et ne le lâche pas jusqu'aux dernières pages... Bien à vous MAV

lundi 24 novembre 2014

Touchant, n'est-ce pas ?


Nomi di lochi.


TRUCS DE FEUILLES MORTES... suite

Tout le monde a un jour ramassé de belles feuilles d'automne. Oui mais au bout de quelque temps elles sont devenues cassantes et ternes ! Voici une méthode à base de simple glycérine pour les conserver aussi belles qu'au premier jour.
- Récolter les feuilles les plus attractives quant à leurs formes, couleurs, textures. Les feuilles choisies ne devront présenter ni taches, ni parasites, ni aucun signe de moisissure lors de la récolte. Procéder par temps sec et ne sélectionner que les feuilles munies de leurs pétioles car elles se conserveront bien mieux.
Verser un volume de glycérine pour deux volumes d'eau dans une casserole assez grande. Nul besoin de remplir la casserole, il faut juste assez de liquide pour que les feuilles puissent y rester immergées.
Placer les feuilles bien à plat dans la casserole de manière à ce qu'elles soient totalement immergées. Pour éviter qu'elles ne remontent à la surface, poser un galet ou tout autre objet lourd sur celles-ci. Laisser ainsi pendant 3 à 5 jours.
- Les sortir du mélange et les laisser sécher sur un papier absorbant 5 minutes.
- Les placer ensuite bien à plat sur une surface lisse et propre, dans un local sec et aéré.
- Ne conserver que les feuilles qui auront bien réagi au processus. Devenues légèrement élastiques, bien brillantes et douces au toucher, on peut alors les conserver durant de longues années.
Ne reste qu'à faire parler votre âme d'artiste afin de créer des tableaux originaux ! ;-))

CARÉDAR-115

"carédar-115"
Ne rater aucun détail...

LE SAVIEZ-VOUS ?

à méditer...

dimanche 23 novembre 2014


Depuis, beaucoup d'eau a coulé...

Envoi de Julia Flori-Serpaggi
Seule, la fontaine immuable n'a pas changé. Mais, on ne boit jamais la même eau à la même fontaine.

THÉÂTRE...

Non, ce n'est pas le "carédar", c'est du théâtre mais aussi de l'"ART"... de Yasmina Reza, avec Pierre Arditi, Fabrice Luchini et Pierre Vaneck.

Nomi di lochi.


samedi 22 novembre 2014

Nomi di lochi.


Grille numéro 349.


LA LANGUE AU CHAT...

"késaco-85" = cuberdons
Le "cuberdon" est une friandise belge, appelée aussi chapeau de curé dans l'ouest de la Wallonie et neuseke (petit nez) en néerlandais. Il se présente sous forme conique, de couleur rouge-rosé ou violacée, pour une taille d'environ 2,5 cm. L'extérieur est dur, tandis qu'à l'intérieur se trouve un liquide gélatineux au goût très sucré. Il est fait d'une pâte de fruits sucrée travaillée à la gomme arabique et aromatisée aux extraits de fruits, l'extérieur étant dur tandis que l'intérieur conserve une certaine viscosité. Les cuberdons classiques sont aromatisés à la framboise. Mais récemment, on a vu naître une profusion de goûts nouveaux et de couleurs nouvelles, de sorte que plus de 25 parfums différents existent actuellement . Depuis une dizaine d'années, le cuberdon est devenu 'tendance', et le goût de cuberdon fait aujourd'hui partie de la liste des parfums de référence utilisés par les œnologues.
Le mot cuberdon est entré dans l'édition 2008 du Petit Larousse.

vendredi 21 novembre 2014

L'art des rues toujours créatif

(envoi de Battine)

Tenda, hier soir.


Nécrologie.

C'est avec tristesse, que nous avons appris la mort survenue à Bastia le 20 novembre, de Jeanine GRAZIANI. Elle était âgée de 77 ans. La levée du corps aura lieu aujourd'hui, vendredi 21 novembre à 14 h 15, au reposoir du centre hospitalier de Bastia. Les obsèques religieuses suivront à 14 h 30, en l'église de Notre-Dame-Des-Victoires. La crémation aura lieu à 16 heures, au crématorium de Bastia-Ondina. En cette douloureuse circonstance, Voce di Rutali présente ses condoléances attristées à ses enfants, petits-enfants, arrière petit enfant, à ses frères et sœurs, aux parents et alliés, ainsi qu'à toutes les personnes atteintes par ce deuil.

MUSÉE du "carédar"... [DERAIN-Charing Cross Bridge_v. 1906]

André Derain
"Charing Cross Bridge"_vers 1906
Huile sur toile. (81 cm X 100 cm)
Paris, Musée d'Orsay.
"carédar-114"
Le tableau "Charing Cross Bridge", dit aussi "Pont de Westminster", juxtapose les thèmes de la nature et de l'industrie - une composition prisée des Impressionnistes. Derain se réfère explicitement à des styles antérieurs, dont il s'inspire. En même temps, il réinterprète la scène avec une certaine provocation, selon la conception du fauvisme, dans des couleurs subjectives et soutenues. Derain combine dans cette toile deux manières d'utiliser la couleur. D'une part il traite en aplats les zones qui forment la chaussée, les trottoirs, les arbres et, partiellement, les bâtiments. Il neutralise l'effet du contraste simultané (exaltation de deux couleurs complémentaires juxtaposées) en cernant chacune des plages colorées : le vert de la chaussée est séparé du rouge par un large trait bleu. D'autre part, il utilise, pour le ciel et l'eau, des touches jaunes mêlées à des touches bleues, à la manière des néo-impressionnistes."Seule la couleur peut exprimer les complexités de la vie, cette diversité tumultueuse de mes impressions, de mes émotions", écrit André Derain au peintre Maurice Vlaminck, lors de son séjour à Londres. 


André Derain
"Autoportrait"
André DERAIN, (1880 - 1954), est un peintre français et l'un des fondateurs du "fauvisme". Peintre de figures, de portraits, de nus, de paysages, de marines, de natures mortes, il emploie diverses techniques : gouache, aquarelle, pastel. Il est également peintre de décors de théâtre, sculpteur, graveur et illustrateur. Son œuvre est parfois considérée comme inégale mais elle témoigne fortement des préoccupations des artistes de son époque : l'art est lié à une époque historique, les artistes ne peuvent simplement reproduire ce qu'ont fait leurs aînés, mais ils doivent cependant tenir compte de leurs leçons. L'œuvre de Derain est essentiellement picturale, mais il a également signé les décors et les costumes de nombreux ballets, illustré une trentaine de livres, il est également connu comme sculpteur.

mardi 18 novembre 2014

A Reppula.


Casse-têtechinois


HISTOIRE DU JOUR... "poursuivie"

Le car s'arrêta sur la grand place. Nous avions 2 heures pour flâner et visiter la ville. Le groupe s'égailla rapidement, seule restait une dame anglaise qui parlait peu le français. Je lui proposai ma compagnie qu'elle accepta avec plaisir. Elle s'appelait Dorothy.
Et nous voici parcourant les petites rues du centre ville, photographiant les bâtiments, admirant les célèbres "grenats" dans les vitrines des bijoutiers de cette capitale du Roussillon. Soudain apparut la cathédrale ; Dorothy se précipita à l'intérieur, acheta un cierge qu'elle alluma sur l'autel de la Vierge et se mit en prière. Quand elle se releva, elle avait les larmes aux yeux et devant mon étonnement, me dit : "C'est pour ma fille."
- Elle est malade ?
- Non, je ne sais pas où elle est, je la cherche. On me l'a prise quelques mois après sa naissance."
Je restai sans voix ! Pourquoi et comment prendre un enfant à sa mère ?! Toutes sortes de suppositions me traversèrent l'esprit. Je n'osai poser la moindre question risquant de heurter cette femme éplorée... Il me fallait gagner sa confiance... elle finirait par s'épancher. Je l'invitai à boire un thé...
Le samedi suivant,Dorothy vint me voir. Elle avait préparé un"cheese cake" (gâteau au fromage) qui ressemblait un peu à notre "fiadone". Un doux parfum de thé se répandait dans le salon :
-Avez-vous vu le film "The Magdalene sisters" me demanda-t-elle?
-Oui, vous voulez dire que .....
-Eh oui, j'ai séjourné dans un tel couvent. Jusqu'à l'adolescence, j'ai vécu en Irlande avec ma mère. J'avais un petit ami, Patrick ; nous attendions ma majorité pour nous marier. Mais je tombai enceinte et ma mère, pour ne pas subir la honte de mon péché, m'emmena dans le couvent le plus proche. La vie y était très dure. Du matin au soir on faisait des lessives. J'accouchai d'une fille que j'appelai Patricia. À 3 mois, elle tomba malade. On l'emmena à l'infirmerie et le lendemain on me dit qu'elle était morte. Je ne pus la voir. Imaginez mon désespoir ! Je tombai malade à mon tour et ma mère vint me reprendre. Quelque temps après, nous déménagions dans la banlieue de Londres où un frère de ma mère nous avait trouvé du travail. C'est là que j'ai connu mon mari, nous avons 2 enfants. Mais, j'étais souvent dépressive, je n'oubliais pas Patricia ! Mon mari qui connaissait mon passé me proposa de faire une visite au couvent pour essayer de faire mon deuil. Il y avait une nouvelle Mère Supérieure ; elle retrouva mon dossier et, quand je demandai à me recueillir sur la tombe de Pat, elle me regarda stupéfaite :
- Mais, mon petit, Patricia n'est pas morte, elle a été adoptée !
Hélas, la partie concernant les parents adoptifs était manquante......


- Dites-moi Dorothy, sans être indiscrète, pourquoi vivez-vous en France ?
- L'an dernier, nous avons reçu de la Mère supérieure du couvent, un courrier disant:"une jeune femme française, Patricia Pujol née en 1975, lors de ses vacances en Irlande, est venue au couvent pour voir le lieu de sa naissance dont ses parents adoptifs lui avaient parlé. Elle voulait aussi voir la tombe de sa mère biologique. Quand je lui racontai votre visite, la stupeur la fit vaciller. Je lui ai donné vos coordonnées."
- Enfin, dis-je, une lueur au bout du tunnel ! Oui, mon mari étant à la retraite nous avons décidé de venir vivre en France. Un jour, nous avons reçu une longue lettre de Patricia. Pour résumer, elle disait qu'elle vivait dans le sud de la France, qu'elle était très heureuse de me savoir en vie, mais qu'elle n'était pas encore prête pour une rencontre .............


Voici un an que je n'ai pas revu Dorothy. Mais, j'ai rencontré une personne qui vit dans le même village et qui m'a dit ceci : " La rencontre entre mère et fille a bien eu lieu ; Dorothy marie son fils au printemps prochain et Patricia est invitée... Je souhaite qu'elles aient beaucoup à se dire..... 
À 40 ans de distance, on peut s'interroger, quand on voit les problèmes de communication avec nos propres enfants......"